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Fabrice Robert, né le à Orléans, est un militant politique français, responsable du Bloc identitaire, devenu Les Identitaires.
Il est fils de militaire[1]. Après avoir suivi des études de science politique[1], il obtient une maîtrise en histoire à l'université Nice-Sophia-Antipolis[2].
À ses débuts, il milite dans des mouvements politiques nationalistes-révolutionnaires tels que Troisième Voie ou encore Unité radicale[réf. souhaitée]. Rédacteur et directeur de la publication de Jeune Résistance[3], il crée ensuite la revue ID magazine[4].
Qualifié de « fasciste pendant sa jeunesse » par le journaliste Philippe Broussard[1], il est condamné, en 1992, à un mois de prison avec sursis et 10 000 francs d’amende pour avoir distribué des tracs négationnistes à la sortie de lycées niçois[5],[6]. Ce jugement est confirmé en [7],[8].
À ce propos, Fabrice Robert assume une évolution, précisant : « J'ai aussi été intéressé par la question sioniste, aujourd'hui on nous soupçonne d'être proches des sionistes. Sur ces éléments, il y a une rupture. Je ne suis plus intéressé par la question sioniste : c'est une solution de facilité, un aveu de faiblesse »[9]. Il est maintenant une des grandes figures de la mouvance identitaire, qui s'oppose à toute forme d'antisémitisme et d'antisionisme. En 2013, après avoir fait condamner Bernard-Henri Lévy, il déclare : « il est tout de même piquant de faire condamner celui qui prétendait vouloir « défendre l’honneur des musulmans » en France alors que, dans le même temps, celui qui a contribué à installer la charia en Libye est persona non grata à Tripoli parce qu'il est juif[10] ».
En 1995, il est élu conseiller municipal du Front national à La Courneuve[11]. Il rejoint ensuite le Mouvement national républicain[12].
Il fonde le site internet Novopress au milieu des années 2000[13].
Jugeant le FN et le MNR trop timorés[14], il fonde en 2003 le Bloc identitaire, qu'il préside. Le mouvement devient Les Identitaires en 2016[15],[16].
En août 2005, il est condamné à cinq mille euros d'amende, dont 3 500 avec sursis, et 1 500 euros de dommages et intérêts pour injure et diffamation contre un proviseur de lycée de Toul[17].
Avec Christine Tasin et Pierre Cassen, rédacteur en chef de Riposte laïque, il organise, le 18 décembre 2010 à Paris, les « assises de l'islamisation »[18]. Cette initiative intervient après qu'il a rassemblé 800 personnes pour un « apéro saucisson pinard » le 18 juin de la même année place Charles-de-Gaulle ; ce rassemblement était initialement prévu quartier de la Goutte-d'Or, à forte concentration musulmane, mais la préfecture de police de Paris a invoqué de possibles troubles à l'ordre public pour le faire interdire[19],[20],[21].
En 2014, il organise les Assises de la remigration sous l'égide du BI[22].
Outre son activité journalistique, il est à l'origine de Fraction Hexagone, un groupe de rock identitaire dont il a été bassiste[23],[1].