Famille de Maurey | |
Armes | |
Blasonnement | D'azur à trois bourdons d'argent rangés en fasce. |
---|---|
Branches | de Maurey de Maurey d'Orville |
Période | De 1453-2015 |
Pays ou province d’origine | Normandie |
Allégeance | Royaume de France |
Fiefs tenus | Maurey, La Fangeaye, La Maugererie près Gacé, La Motte, Le Hamel, Orville, Le Panval, Le Parc-Hamon, Le Plessis, Les Ligneris, Planches, Saint-Jean-des-Gaudiers près Saint-Pierre-de-Cernières |
Demeures | La Faugeaye, La Maugère, La Motte, Le Hamel, Les Ligneries, Orville, Planches, Le Plessis et Saint-Jean-des-Gondiers |
Charges | Direction de filatures |
Fonctions militaires | Majorat dans l'Armée catholique et royale |
Fonctions ecclésiastiques | Cure d'Incarville, canonicat d'honneur |
Récompenses civiles | Membres de sociétés scientifiques |
Récompenses militaires | Chevalier de Saint-Louis, ordre de Saint-Jean de Jérusalem |
Preuves de noblesse | |
Montres | 1540 à Orbec |
Réformation de la noblesse | 1666 à Alençon |
Autres | Certificat de noblesse pour service militaire (18 octobre 1782) |
modifier |
La famille de Maurey est une famille française noble éteinte, originaire de Normandie[1] et dont la filiation est suivie depuis 1453. La famille de Maurey s'est éteinte en 2015, mais le nom a été relevé par la famille Antille devenue « Antille de Maurey »[2].
La famille de Maurey est attestée en Basse-Normandie au XVe siècle et en Haute-Normandie au XVIIIe siècle.
Robin de Maurey (vers 1420 - après 1457), seigneur de Saint-Jean-des-Gaudiers, est le premier auteur connu de cette famille en 1453[3].
En 1540, son arrière-petit-fils Gilles de Maurey (1510 - après 1550), seigneur de La Fangeaye, à Gacé (vicomté d'Orbec), prouve la noblesse de sa famille remontant à Robin son bisayeul, vivant en 1453[4].
Les Esquisses généalogiques, manuscrit de 1641, exposent l'histoire des premiers membres nobles aux XVe et XVIe siècles[5].
La famille de Maurey est maintenue noble le 6 avril 1666. Elle a donné des Clercs ainsi que des officiers, dont quatre chevau-légers de la garde du roi, aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Au XIXe siècle, plusieurs membres se distinguent en Normandie dans les milieux militaires, historiques et surtout industriels, les filatures d'Incarville et de Gravigny fondées par eux ayant longtemps été l'une des principales sources d'emplois dans cette partie de l'Eure.
La famille de Maurey a formé plusieurs branches, généralement désignées par le nom d'une des seigneuries possédées, bien que ces dernières aient parfois changé de branche, comme énuméré par la Société historique et archéologique de l'Orne dans son Bulletin de 1903 :
Après l'extinction des Maurey, les familles Goupil et Antille ont relevé le nom par adoption en 1991[9],[10].
La famille de Maurey a possédé au cours de son histoire plusieurs châteaux ou maisons fortes, dans les seigneuries qu'elle détenait : Saint Pierre de Cernières, La Fangeaye (souvent écrit La Faugaye), La Maugerie, La Motte, Le Hamel, Les Ligneries, Orville, Planches, Le Plessis[6] et Saint-Jean des Gaudières.