de Richoufftz de Manin
Image illustrative de l’article Famille de Richoufftz de Manin
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur aux trois rencontres de cerf d'or.
Période XVIe siècle-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Artois Artois
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Porquéricourt, Manin, Vauchelles
Demeures Château de Manin jusqu’en 2004
Charges Conseiller du roi

Maire de Manin

Fonctions militaires Maréchal de camp d'artillerie

Général de division

Fonctions ecclésiastiques Chanoine de la cathédrale de Noyon
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis

Ordre national de la Légion d'honneur

Preuves de noblesse
Montres Reconnaissance de noblesse française en 1599

La famille de Richoufftz de Manin est une famille subsistante de la noblesse française, originaire d'Allemagne.

Histoire

Le château de Manin (Pas-de-Calais).

La famille Richoufftz est une famille venue d'Allemagne[1].

La branche qui s'est fixée en France a pour auteur Erich de Richoufftz. Il fut blessé à Marignan, où il combattit dans les rangs des français, comme enseigne d'une compagnie de trois cents lansquenets envoyés au secours de François Ier par le duc de Gueldre[réf. nécessaire]. D'après son testament[2], écrit le , c'est-à-dire le surlendemain de la bataille, Erich de Richoufftz eut le corps traversé d'un coup d'arquebuse et le bras gauche cassé. Il survécu néanmoins à ses blessures. Mais son sang versé pour la France lui valut, à lui et à ses descendants, l'honneur d'être naturalisés Français[a] par François Ier. Son fils Jean de Richoufftz né vers 1525 appartint à la compagnie du comte Louis de Clermont d'Amboise et de François de Clèves, duc de Nevers. Edme de Richoufftz, fils de ce dernier servit Henri IV.

Une branche de la famille de Richoufftz s'installe en Artois. Claude François de Richoufftz est seigneur de Manin, près d'Avesnes-le-Comte, à partir de 1772, par son alliance avec la famille Maretz de Beaurains. Le château de Manin, qui existe toujours, demeura dans cette famille jusqu'en 1898[4].

Cette famille a été admise au sein de l'Association d'entraide de la noblesse française le [5].

Généalogie simplifiée

Erich de Richoufftz participe à la bataille de Marignan comme enseigne d'une compagnie de trois cents lansquenets. Le roi François Ier le naturalise. Son fils Jean de Richoufftz, né vers 1525, appartient à la compagnie du comte Louis de Clermont d'Amboise et de François de Clèves, duc de Nevers. Le fils de Jean, Edme de Richoufftz, sert le roi Henri IV[1].

Alliances

Les principales alliances de la famille de Richoufftz sont : Leclerc, de Laforêt, de Monfort, de Savelly, de Schlicken, de la Forest de Marcel, de la Chastre, de Villeroy, de Roisin, de la Fons, de Torrenc, des Marets de Beaurains, de Boffles, de Mauroy, de Carbonnel, Guilbert, Boussemart de Thiennes, de Coussemaker, Rouilly, Jauze, etc.

Armes

Les armes de la famille ont été blasonnées D'azur à un chevron d'argent accompagné de trois têtes de cerf[13] ou D'azur à un chevron d'or accompagné de trois têtes de cerf d'or [14] ou D'azur aux trois rencontres de cerf d'or [15],[16].

Bibliographie

Notes et références

Notes

  1. L'expression « être naturalisés Français » signifie sans doute « être dotés d'une terre en France ». Le terme de naturalisation et la notion même de nationalité, si elles ont existé sous l'Ancien Régime, ne remontent pas jusqu’à François Ier[3].

Références

  1. a et b Commentaire au sujet de provenance du recueil du XVIe siècle (1550-1560) Recueil de dessins aquarellés d'oiseaux, [lire en ligne].
  2. Testament en langue allemande au château de Manin.
  3. Peter Sahlins, Sylvie Rab et Cécile Alduy, « La nationalité avant la lettre. Les pratiques de naturalisation en France sous l'Ancien Régime », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 55, no 5,‎ , p. 1081-1108 (lire en ligne).
  4. Épigraphie du Pas-de-Calais, T. VI, p. 983-985, F. de Richoufftz, "Histoire de Manin", 1887, [lire en ligne].
  5. « Consulter la table des familles », sur le site de l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) (consulté le ).
  6. a b et c Les bourgeois gentilshommes de Noyon, p. 65.
  7. Annuaire de la noblesse de France, cité par Pierre Barbier de la Serre.
  8. Actes, cités par Vincent Bisilliat Donnet.
  9. http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_derichoufftz.htm Site de l'École navale
  10. Bottin mondain, édition 1985, p. 1164.
  11. Bottin mondain, édition 2007, p. 1398.
  12. Who's Who in France, édition 2008, p. 1889.
  13. Quevers et P. H. Stein, Inscriptions de l'ancien diocèse de Sens, Paris, 1902, tome 3, p. 233 et suivantes, cité par [lire en ligne].
  14. Vassal de Montviel, Généalogie des principales familles de l'Orléanais, Orléans, 1862, p. 63 et suivantes, cité par [lire en ligne].
  15. Gaétan de Gassowski, « Consulter la table des familles », sur le site de la banque du blason (consulté le ).
  16. Titres de famille, Généalogie des DE RICHOUFFTZ et de leurs alliances envoyée en 1764 à M. d'Hozier de Serigny, juge d'armes de la noblesse de France.