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Ferdinand Christian Baur (né le à Schmiden, près de Fellbach, dans le duché de Wurtemberg et mort le à Tübingen) était un théologien protestant allemand.
Ferdinand Christian Baur a fondé, au sein du Tübinger Stift, séminaire évangélique de l'université de Tübingen, la Jeune école de Tübingen, qui aborde de manière radicalement nouvelle l'étude du Nouveau Testament.
Il a publié un grand nombre d'ouvrages de critique religieuse presque aussi hardis que ceux de David Friedrich Strauss, son disciple :
On lui attribue en général l'invention du néologisme judéo-christianisme dans son article Die Christuspartei in der Korinthischen Gemeinde, der Gegensatz des petrinischen und paulinichen Christenthums in des ältesten Kirche, der Apostel Paulus in Rom publié en 1831[1],[2].
Baur est l'auteur de plusieurs théories aujourd'hui abandonnées par la critique moderne, dont celle de l'Urevangelium, c'est-à-dire l'existence d'une première version de l'Évangile selon Matthieu en hébreu ou en araméen.
Dans son essai Kritische Untersuchungen über die kanonischen Evangelien, ihr Verhältniss zu einander, ihren Charakter und Ursprung (Recherches critiques sur les Évangiles canoniques, 1847), il développe l'idée que les Évangiles canoniques sont des traductions ou des adaptations de textes plus anciens comme les Évangiles des Hébreux, de Pierre, des Égyptiens ou des Ébionites. Selon cette thèse, l'Évangile (pétrinien) selon Matthieu est le plus proche de l'Urevangelium, celui (paulinien) de Luc est ultérieur et enfin celui de Marc est le plus tardif.