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Une fiction juridique est un concept lié au droit, dont la définition est la suivante :

« Artifice de technique juridique (en principe réservé au législateur souverain), « mensonge de la loi » (et bienfait de celle-ci) consistant à « faire comme si », à supposer un fait contraire à la réalité, en vue de produire un effet de droit »[1]. »

Vocabulaire juridique

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Cette définition ouvre aux notions d'« artifice juridique », de « législateur souverain » et d'« effet de droit ».

Évolution du droit et commentaire

Dès l'Antiquité, le droit romain fait grand usage de ce concept, que l'on peut rapprocher d'un acte de langage. Le juriste allemand Rudolf von Jhering (1818-1892) le voyait comme « un mensonge technique consacré par la nécessité ».

Cette manipulation de la réalité, fondée sur la logique du droit, peut s'exercer sur un fait, une situation ou une norme. Elle consiste soit à nier, soit à prétendre sciemment à une supposée vérité afin d'amener le débat non pas sur le terrain de la preuve, mais du fond.

Les sources matérielles du droit, législatives ou jurisprudentielles font appel à la fiction pour exercer une emprise sur la réalité.

Les droits coutumiers ou prétoriens, en particulier les systèmes de common law, font traditionnellement un grand usage de fictions juridiques.

Exemples

Notes et références

  1. « Fiction juridique », In: G. Cornu (sous la direction), Vocabulaire juridique, collection Quadriges, Paris, PUF, 2007.
  2. Serge Braudo, « Infans conceptus », sur dictionnaire-juridique.com (consulté le ).

Bibliographie