Floyon | |||||
Mairie de Floyon. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de l'Avesnois | ||||
Maire Mandat |
Évelyne Gebhardt 2020-2026 |
||||
Code postal | 59219 | ||||
Code commune | 59241 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Floyonnais, Floyonnaises | ||||
Population municipale |
512 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 02′ 29″ nord, 3° 53′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 155 m Max. 234 m |
||||
Superficie | 17,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-sur-Helpe | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
modifier |
Floyon est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Floyon se situe dans le Sud-Est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ». Le village est situé sur le ruisseau de Chevireuil.
Floyon fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et paysagèrement de la Thiérache.
Avec 79 mètres de dénivelé entre le point d'altitude le plus bas et le plus haut de la commune, Floyon est la commune la plus "pentue" du département du Nord.
La commune se trouve à 110 km de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 55 km de Valenciennes, Laon, Mons (B) ou Charleroi (B), à 28 km de Maubeuge, à 10 km de Fourmies, à 7 km d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture) et à 4 km d'Étrœungt.
La Belgique se trouve à 15 km. Floyon jouxte le département de l'Aisne.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 919 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Floyon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (87 %), forêts (6,3 %), terres arables (4,8 %), zones urbanisées (1,9 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Ursmer de Lobbes serait né à Floyon en 644 ou 645. Cependant, le véritable lieu de naissance du saint ne se trouve pas sur le territoire de la commune, mais celle de Fontenelle. La séparation entre Floyon et Fontenelle s'effectue en 1111[12].
843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut fait partie de la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
Floyon joue un rôle de poste frontière avec un château fort important durant le XIVe et le XVe siècle. Ses habitants reçoivent d'ailleurs une charte d'affranchissement en 1292. Le château est détruit durant la révolution[12].
Plans du cadastre napoléonien (1813 et 1871) de Floyon : site internet des Archives départementales du Nord
1914-1918 - 1ère guerre mondiale : Le village se trouve en zone occupée par les forces allemandes d'août 1914 à début novembre 1918.
1940-1944 - 2ème guerre mondiale : Le village se trouve en zone occupée par les forces allemandes de mai 1940 à septembre 1944. En mai 1940, Floyon est sur la route de l'invasion allemande. Le 17 mai, un bombardier français de type LéO 45, en mission de harcèlement sur une colonne allemande, est abattu par un Messerschmitt et heurte la rive d'un ruisseau. Les quatre hommes d'équipage (le sergent-chef pilote Hervé Bougault, de Rennes le sous-lieutenant Arsène Rigourd, de Saint Onen la Chapelle, le sergent radio Jacques Halma et l'adjudant-chef canonnier Paul Fourneau) sont tués et inhumés provisoirement sur place avant d'être transférés en novembre au cimetière de la commune. Le 1er septembre 1944, la Commune est libérée par une division blindée américaine.
2010 : Créé à la fin du XIXe siècle, le corps des sapeurs-pompiers de Floyon a fermé ses portes le 5 mai 2010. De 1935 à 1982, Kléber Simpère a assuré le commandement du centre. De 1982 à 1999, Eugène Pierart a pris la relève puis Jacques Hédon de 1999 à 2010. Le centre n'ayant pas été « départementalisé », celui-ci a été supprimé.
Les armes de Floyon se blasonnent ainsi : Fascé de vair et de gueules, les fasces de gueules chargées chacune de trois besants d'argent. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2021, la commune comptait 512 habitants[Note 1], en diminution de 1,92 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).