Cet article est une ébauche concernant la médecine et l’immunologie.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Ganglion lymphatique
Identifiants
Nom latin
nodus lymphaticus
MeSH
D008198Voir et modifier les données sur Wikidata
TA98
A13.2.03.001Voir et modifier les données sur Wikidata
TA2
5192Voir et modifier les données sur Wikidata
FMA
5034Voir et modifier les données sur Wikidata

Les ganglions lymphatiques (dits « lymphonœuds » ou encore « nœuds lymphatiques » dans la nomenclature internationale, traduction du latin nodi lymphatici) sont des petits amas réniformes dont la taille varie de l'un à l'autre. On en dénombre chez l'humain environ 800, pour une masse totale de 500 à 800 g.

Ils sont le lieu de prolifération et de différenciation des cellules immunitaires. Le premier rôle des vaisseaux lymphatiques est d’amener un antigène (dans la grande majorité des cas issu d’un pathogène) du tissu jusqu’aux ganglions, afin d’activer la réponse immunitaire spécifique des lymphocytes T et B.

Localisation des groupes ganglionnaires

Localisation

Les ganglions lymphatiques sont situés le long du réseau lymphatique, regroupés en certains points « stratégiques » :

Les ganglions font partie du tissu lymphoïde ; tissu important, structuré en réseau complexe et d'apparence morcelé en ce qui concerne les ganglions.

Description

Coupe d’un ganglion lymphatique
Préparation histologique d'un ganglion lymphatique montrant : (1) capsule, (2) sinus sous capsulaire (3) centre germinatif (4) nodule lymphoïde (5) trabécules

Chacun des ganglions mesure normalement moins d’un centimètre chez l’humain, sauf en cas d’adénopathie. Les ganglions ont une structure plus ou moins globuleuse, et ils se décomposent en plusieurs zones (de la périphérie vers le centre) :

Globalement, un ganglion lymphatique se divise en trois compartiments fonctionnels :

Fonctions

Les ganglions lymphatiques ont pour fonction la production des acteurs du système immunitaire : production d’anticorps, de cellules effectrices (douées de phagocytose) et de cellules mémoires[1].

Pathologies

Les lymphonœuds (ganglions lymphatiques) prennent le nom d'adénome s'ils sont hypertrophiques (palpables, de taille supra-centimétrique) et on parle d'adénopathie pour décrire une augmentation de taille pathologique.

Les principales maladies pouvant être diagnostiquées via la présence d'adénopathies (par ordre de fréquence) :

Notes et références

  1. Baptiste Coustet, Sémiologie médicale, Vuibert, , 5e éd..

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes