Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 77 ans) 6e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Georges Louis Willem Larpent |
Pseudonyme |
Henri Dutrait-Crozon |
Activité |
Parti politique | |
---|---|
Distinction |
Georges Larpent est un colonel et militant de l'Action française né le à Utrecht et mort le à Paris[1]. Il est membre de la Ligue Française d'épuration et collabore avec l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Ex-colonel dans l'artillerie française et militant d'extrême droite, Georges Larpent entreprend de contester l’innocence d'Alfred Dreyfus en publiant un Précis sur l'Affaire Dreyfus avec un ami officier Frédéric Delebecque[2],[3].
De sensibilité bonapartiste[4], il écrit Si le coup de force est possible sous le pseudonyme collectif Henri Dutrait-Crozon avec Frédéric Delebecque, et Charles Maurras.
A partir de 1924, le colonel Larpent tient la chronique de défense et couvre les questions militaires dans L'Action française[5].
Il est nommé secrétaire général de l'Action française en 1926[6],[7].
Durant l'entre-deux-guerres, Georges Larpent salue les positions développées par Charles de Gaulle dans son livre Vers l'armée de métier en le commentant favorablement dans L'Action française[8].
En avril 1930, il est nommé gérant de la Société française des périodiques illustrés, qui édite entre autres Le Charivari[9],[10].
En 1939, il refuse de signer la lettre de soumission de Maurras au pape[11].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage pour la collaboration avec l'Allemagne nazie. Il est membre de la Ligue française (collaborationniste)[12].
Los de son décès, l'auteur collaborationniste Lucien Rebatet lui rend hommage[13],[14].