Cet article est une ébauche concernant un militaire, un écrivain et un journaliste français.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Georges Larpent
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Georges Louis Willem Larpent
Pseudonyme
Henri Dutrait-CrozonVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique
Distinction
signature de Georges Larpent
Signature

Georges Larpent est un colonel et militant de l'Action française né le à Utrecht et mort le à Paris[1]. Il est membre de la Ligue Française d'épuration et collabore avec l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Ex-colonel dans l'artillerie française et militant d'extrême droite, Georges Larpent entreprend de contester l’innocence d'Alfred Dreyfus en publiant un Précis sur l'Affaire Dreyfus avec un ami officier Frédéric Delebecque[2],[3].

De sensibilité bonapartiste[4], il écrit Si le coup de force est possible sous le pseudonyme collectif Henri Dutrait-Crozon avec Frédéric Delebecque, et Charles Maurras.

Georges Larpent lors d'un défilé de Jeanne d'Arc en 1927 (deuxième rang à gauche de Charles Maurras)

A partir de 1924, le colonel Larpent tient la chronique de défense et couvre les questions militaires dans L'Action française[5].

Il est nommé secrétaire général de l'Action française en 1926[6],[7].

Durant l'entre-deux-guerres, Georges Larpent salue les positions développées par Charles de Gaulle dans son livre Vers l'armée de métier en le commentant favorablement dans L'Action française[8].

En avril 1930, il est nommé gérant de la Société française des périodiques illustrés, qui édite entre autres Le Charivari[9],[10].

En 1939, il refuse de signer la lettre de soumission de Maurras au pape[11].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage pour la collaboration avec l'Allemagne nazie. Il est membre de la Ligue française (collaborationniste)[12].

Los de son décès, l'auteur collaborationniste Lucien Rebatet lui rend hommage[13],[14].

Distinctions

Œuvres

Références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 6e, n° 260, vue 26/31.
  2. Vincent Duclert, Le colonel Mayer: De l'affaire Dreyfus à de Gaulle, Armand Colin, (ISBN 978-2-200-26003-3, lire en ligne)
  3. Olivier Dard, Charles Maurras: Le maître et l'action, Armand Colin, (ISBN 978-2-200-29030-6, lire en ligne)
  4. Eugen Joseph Weber, Eugen Weber. "L'Action française": "Action française" . Traduit de l'anglais par Michel Chrestien, Stock (Montrouge, Impr. moderne), (lire en ligne), p. 43
  5. Olivier Forcade, « Les milieux militaires et l’Action française de 1898 à 1940 », dans L’Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 121–140
  6. Laurent Joly, « From one War to Another. L’Action française and Jews, from the “Union sacrée” to the “Révolution nationale” (1914-1944) », Revue dhistoire moderne contemporaine, vol. 594, no 4,‎ , p. 97–124 (ISSN 0048-8003, lire en ligne, consulté le )
  7. L’Action française, (lire en ligne)
  8. Jacques Julliard, De Gaulle et les siens - Bernanos, Claudel, Mauriac, Péguy, Editions du Cerf, (ISBN 978-2-204-14180-2, lire en ligne)
  9. Les Annonces de la Seine, 14 avril 1930, p. 2700 — sur Gallica.
  10. Guillaume Doizy, « Le Charivari de Sennep, Bib et Ralph Soupault (1926-1937) » , Caricatures & Caricature, 20 novembre 2011.
  11. Véronique Auzépy-Chavagnac, Jean De Fabrègues et la jeune droite catholique: Aux sources de la Révolution nationale, Presses Universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-2231-1, lire en ligne)
  12. Eugen Weber, L'Action française, éd. Fayard, 1985, p. 320
  13. François Chaslin, Un Corbusier, Editions du Seuil, (ISBN 978-2-02-123797-9, lire en ligne)
  14. Je suis partout, (lire en ligne)
  15. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )