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Germaine Marie Louise Lalo dite Germaine Lalo (née Defaix) (née le 29 mars 1893 à Langres (Haute-Marne) et morte le 12 mars 1975 à Guéret (Creuse) est directrice du Collège Moderne de Filles de Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne), durant la Seconde Guerre mondiale. Elle cache dans son pensionnat 33 élèves juives et une surveillante pendant toute la guerre. Elle est reconnue comme une Juste parmi les nations par Yad Vashem.
Germaine Lalo[1],[2] est née le 29 mars 1893 à Langres (Haute-Marne).
En 1934, elle devient directrice d'un pensionnat pour filles, le Collège Moderne de Filles de Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne)[1].
Durant la Seconde Guerre mondiale, elle accepte des jeunes filles juives, sans révéler leur identité[1].
Au début de l'année 1944, l'armée allemande et la Gestapo réquisitionnent un des bâtiments du collège. Germaine Lalo continue à soutenir les élèves juives[1].
Au début de juin 1944, la Milice française arrête Germaine Lalo et sa fille, dénoncées par un des enseignants du collège. Elles sont relâchées au bout de trois semaines[1].
Les trente-trois élèves juives sont protégées jusqu'à la fin de la guerre[1].