Cet article est une ébauche concernant un mathématicien français.

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Guy Henniart
Guy Henniart (à droite) en compagnie de Jean-François Le Gall lors d'ICM 2006.
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Guy Henniart (né en 1953 à Santes) est un mathématicien français, enseignant-chercheur à l'université Paris-Sud.

Biographie

Guy Henniart obtient son doctorat à l'université Paris-Sud en 1978, sous la supervision de Pierre Cartier avec une thèse intitulée Représentations du groupe de Weil d’un corps local[1]. Il fait partie du groupe Nicolas Bourbaki[2].

Il a travaillé notamment sur le programme de Langlands. Il est connu en particulier pour sa preuve de la conjecture locale de Langlands (en) pour le GL(n) sur un corps local p-adique —indépendamment de Michael Harris et Richard Taylor— en 1998[3],[4]. Il a également travaillé sur l'isomorphisme de Satake.

Prix et distinctions

En 2006, il est orateur invité au congrès international des mathématiciens de Madrid où il donne une conférence intitulée On the local Langlands and Jacquet-Langlands correspondences. En 2011, il reçoit le prix Sophie-Germain.

Publications

Notes et références

  1. (en) « Guy Henniart », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  2. Maurice Mashaal, Bourbaki : a secret society of mathematicians, American Mathematical Society, , 168 p. (ISBN 978-0-8218-3967-6, lire en ligne), p. 17.
  3. Guy Henniart, « Une preuve simple des conjectures de Langlands pour GL(n) sur un corps p-adique », Inventiones Mathematicae, vol. 139, no 2,‎ , p. 439–455 (DOI 10.1007/s002220050012)
  4. Jonathan Rogawski, « The nonabelian reciprocity law for local fields », Notices of the AMS, vol. 47,‎ , p. 35–41 (lire en ligne)