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Romeo Vasquez |
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Les Venus Trigonométriques, Les Baigneuses |
Guy Renne, né le à Moulins dans l'Allier et mort le à Montord (Allier), est un peintre français. C'est d'abord un peintre du Bourbonnais (Charroux), jusqu'à son installation en Provence à Fontvieille puis à Arles, où il réside jusqu'à sa mort.
Guy Renne est issu d'un milieu bourgeois d'origine paysanne, son père est officier de cavalerie. Sa mère, cultivée et artiste, veille sur l'éducation intellectuelle et artistique de ses trois enfants. Elle reconnaît très vite les dons artistiques précoces de son fils, qu'elle encourage vivement[1]. Il fait sa première exposition à Clermont-Ferrand en 1938, alors qu'il n'a que treize ans.
Peu après, il découvre avec fascination l'univers des musées, le Louvre surtout. Éblouissement majeur, en particulier devant les Corot, Ruysdaël, l'École de Barbizon – et Rembrandt.
Au sortir de la guerre, en 1944, il fait un court passage aux Beaux-Arts de Paris dont il rejette l'académisme.
En 1952, il quitte son Bourbonnais natal pour s'établir à Arles puis Fontvieille, où il réside jusqu'à sa mort ; une rue porte son nom[2] dans chacune de ces communes[3],[4].
Guy Renne épouse Thérèse Touchet le 10 novembre 1952. Ils ont deux enfants Gilles Renne (1954) guitariste et compositeur de Jazz, Olivier Renne [5](1960) batteur de Jazz et peintre.
Depuis son enfance, il est fasciné et émerveillé par la nature qu'il ne cesse de peindre, depuis le Bourbonnais jusqu'à son arrivée en Arles. Des croquis, des huiles sur papier ou toile marquent sa découverte de la Provence[6],[7],[8].
Dans les années 1960, influencé entre autres contemporains par Serge Poliakov et surtout Nicolas De Staël, il peint des œuvres abstraites. C'est notamment la période des "Vénus trigonométriques"[9],[10],[11] une série de figures féminines aux formes géométriques inspirées de Bernard Buffet Cette évolution vers l'expression géométrique se poursuit notamment avec sa série Jazz Rythms dans laquelle il explore les relations entre la musique et la peinture [10].
En 1969, il commence à interpréter graphiquement les motifs, dessinant des arbres et des paysages de Provence dans la série "Arbres et Pierres", des croquis des Alpilles élaborés ensuite à l'atelier en de grands dessins à l'encre de Chine, à la plume ou au roseau, parfois sur fond léger d'impression ou de lavis colorés, sur le thème d'Arbres et pierres[10],[12].
La fin des années 1970 voit l'émergence de la série Baigneuses, huiles sur papier organisées en registres horizontaux, dans lesquelles des silhouettes féminines voluptueuses. Vers 1985, les paysages et les silhouettes sont réduits à des volumes ryhtmiques[10],[13].