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Constructeur | ![]() |
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Rôle | Bombardier | |
Statut | Retiré du service | |
Premier vol | ||
Mise en service | ||
Nombre construits | 6 176 | |
Équipage | ||
7 | ||
Motorisation | ||
Moteur | Rolls-Royce Merlin X | |
Nombre | 4 | |
Type | 12 cylindres en V refroidis par eau | |
Puissance unitaire | 1 280 ch (941 kW) | |
Dimensions | ||
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Envergure | 30,12 m | |
Longueur | 21,36 m | |
Hauteur | 6,32 m | |
Surface alaire | 110,6 m2 | |
Masses | ||
À vide | 15 400 kg | |
Avec armement | 29 484 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 426 km/h | |
Plafond | 7 315 m | |
Vitesse ascensionnelle | 229 m/min | |
Rayon d'action | 2 030 km | |
Armement | ||
Interne | 6 ou 8 mitrailleuses Browning de calibre .303 dont (2 ou 4 dorsales, 4 ventrales), 1 Vickers k .303 dans le nez | |
Externe | 5 897 kg de bombes | |
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Le Halifax est un bombardier lourd quadrimoteur britannique utilisé par la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale.
Cet avion fut conçu en 1936 à la demande de la Royal Air Force qui désirait posséder un bombardier bimoteur motorisé par Rolls-Royce. Les premières études de la motorisation amenèrent toutefois les concepteurs à faire du Halifax un appareil quadrimoteur dès 1937.
Le premier vol eut lieu en 1939 et le Halifax entra en service actif en 1941, et effectua sa première mission de guerre le [1].
Rapidement, des versions incorporèrent des tourelles de défense disposées sur le dessus de la queue, sous le ventre et dans le nez de l'appareil. Le Halifax emportait sept hommes d'équipage, entre 8 000 et 13 100 litres de carburant et environ quatre tonnes de bombes, pour un poids maximum de 30,5 tonnes au décollage. Les missions de guerre duraient en moyenne entre six et huit heures. La vitesse était de 460 à 470 km/h au sol et son plafond pouvait atteindre un peu plus de 20 000 pieds (6 100 m).
Bien qu'inférieur en performances au Lancaster plus récent, le Halifax était en revanche plus polyvalent et se vit souvent utilisé dans des rôles autres que le bombardement : reconnaissance maritime, traction de planeurs, transport de troupes aéroportées ou de matériels.
Plus de 6 000 Halifax furent construits avant que la production ne cesse en 1946.
Les groupes français de la RAF "Guyenne" (squadron 346) et "Tunisie" (squadron 347), basés à Elvington, utilisaient des Halifax V puis III et VI. Ils étaient affectés à des missions de nuit, principalement sur la Ruhr.
Le Halifax entre en service avec l'escadron no. 35 Squadron RAF (en) à la base RAF Linton on Ouse (en) en et son premier raid opérationnel est contre la ville du Havre en France dans la nuit du 11 au .
En service avec la RAF Bomber Command, les Halifax réalisent 82 773 opérations, en larguant un total de 224 207 tonnes de bombes, en perdant 1 833 unités[2].
En plus des missions de bombardements, les Halifax servent pour le remorquage des planeurs, pour les patrouilles anti-sous-marines avec le no. 100 Group RAF et pour des missions spéciales comme le parachutage d'agents et d'armes à travers l'Europe occupée. Les Halifax opérèrent également avec la RAF Coastal Command pour la lutte anti-sous-marine, pour la reconnaissance et la météorologie.
Après-guerre, les Halifax restent en service avec la RAF Coastal Command et la RAF Transport Command, ainsi que dans l'Armée de l'air française jusqu'en 1952. La Force aérienne pakistanaise hérite des avions de la RAF et continue de les utiliser jusqu'en 1961.