Naissance |
Sado (Japon) |
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Nationalité | Japonais |
Décès |
(à 69 ans) Tokyo (Japon) |
Profession | Réalisateur |
Films notables |
Hiroshima Ceux qui bâtissent l'avenir |
Hideo Sekigawa (関川秀雄, Sekigawa Hideo ), né sur l'île de Sadogashima à Sawada-cho (localité désormais rattachée à la ville de Sado) dans la préfecture de Niigata au Japon, le et mort le à Tokyo, est un réalisateur japonais.
Hideo Sekigawa entre aux studios P.C.L. (Photo Chemical Laboratories), ancêtre de la Tōhō, en 1936, en tant qu'assistant réalisateur[1]. Il tourne surtout des documentaires dont Grandes ailes (Oinaru tsubasa) en 1944. En 1946, il collabore avec Akira Kurosawa et Kajirō Yamamoto à la réalisation de Ceux qui bâtissent l'avenir (Asu o tsukuru hitobito), film commandité par les organisations syndicales[1]. Suspecté d'opinions communistes, il est écarté de la Tōhō en 1948 et contraint de travailler en indépendant.
Aux côtés de Tadashi Imai et Satsuo Yamamoto, il apparaît comme un cinéaste radicalement engagé à gauche[1]. Au début des années 1950, il tourne de nombreux films aux connotations socio-politiques, parfois critique à l'égard des autorités américaines[1]. En 1952, La Vie d'un travailleur du rail, un documentaire de 26 minutes, remporte le deuxième prix du court-métrage d'actualité à la Mostra de Venise 1952[2]. Son film le plus connu demeure Hiroshima, sorti en 1953[1]. Le cinéaste français Alain Resnais insérera quelques extraits de celui-ci dans son propre film Hiroshima mon amour (1959). Les deux films seront d'ailleurs interprétés par Eiji Okada.
Hideo Sekigawa est l'auteur d'une cinquantaine de films entre 1946 et 1969[3].
En 1952, La Vie d'un travailleur du rail remporte le deuxième prix du court-métrage d'actualité à la Mostra de Venise 1952[2]