Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2019). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article sur la sociologie doit être recyclé (avril 2019). Une réorganisation et une clarification du contenu paraissent nécessaires. Améliorez-le, discutez des points à améliorer ou précisez les sections à recycler en utilisant ((section à recycler)).

Définitions

L'honneur est une notion complexe et subjective, qui renvoie à la valeur morale que l'on s'attribue ou que l'on reconnait aux autres.

L'honneur est un sentiment d'estime et de considération porté à un individu ayant une conduite digne, méritante, conforme à un certain nombre de normes d'un groupe ou d'une société[1]. C'est un lien entre une personne et un groupe social qui lui donne son identité[2] et lui confère le respect.

L'honneur est donc lié à des principes, des devoirs, des engagement, des vertus ou encore à la réputation. Elle est donc une notion riche et diverse, qui varie selon les époques, les culture, les situations, et les individus.

L'honneur se gagne par des actes admirés par la collectivité. En ce sens, l'honneur est un attribut collectif, comme la vertu est un attribut individuel.

Lorsque des institutions reconnaissent par un acte public l'importance pour elles d'une personne, cela s'appelle conférer des honneurs. Il y a le tableau d'honneur avec le portrait de l'employé du mois ; les États donnent des décorations, dont en France la principale est la Légion d'honneur. L'appétit des gens pour ces distinctions les amène parfois à manquer leur but. Des candidats avides utilisent pour les obtenir, des moyens opposés aux valeurs qui soutiennent l'institution. La réaction à cette conséquence de l'institutionnalisation de l'honneur amène d'autres personnes à mettre leur honneur à refuser les honneurs.

Origines

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

L'honneur procède

« Du lat. class. honos, honoris, masc. « honneur rendu aux dieux, décerné à qqn, marque de considération; charge, magistrature, fonction publique »; à l'époque médiév., honor désigne surtout la charge octroyée par le roi au comte, au duc, aux officiers royaux[3]. »

L'honneur est une marque de vénération, de considération attachée elle aussi à la vertu et au mérite. Consécutivement, l'honneur est donc une forme d'estime dont on jouit après le combat comme une récompense.

Déclinaisons de la notion d'honneur

Dans le cadre de cette filiation sémantique, l'honneur semble être à l'origine un concept social, patrimonial et moral positif, qui se décline de la manière suivante :

De manière dérivée (honorable) :

Prise en compte de l'honneur en Droit

Le duel était de coutume pour laver son honneur après tout comportement jugé comme un affront

Système juridique français

La notion d'honneur

Il s'agit à la fois d'une notion sociologique et culturelle, contingente :

Les origines de l'honneur relient cette notion à la victoire sur le champ de bataille[réf. nécessaire].

Durant l'antiquité, la défaite était cruelle et le vainqueur pouvait humilier l'adversaire. « Væ victis ! »[18]. Les vaincus, en perdant le contrôle sur leur destin, perdaient, avec tous leur biens y compris les plus précieux, leur honneur dans l'humiliation. Au besoin, le suicide permettait d'échapper à l'ennemi et au déshonneur. Cassius et Brutus se suicidèrent après leurs défaites contre les triumvirs. Dans la société romaine, le pouvoir sur les choses et les gens était exercés par les hommes. Aussi l'honneur, associé au pouvoir sur soi et ses dépendants, épouse, enfants, esclaves, est-il, comme la vertu (de vir, homme), une qualité virile. Cependant, une femme exerçant le pouvoir, la reine d'Égypte, Cléopâtre, préfère-t-elle aussi, dans des circonstances semblables, mourir plutôt que d'être exhibée comme vaincue dans le triomphe d'Auguste.

Au Moyen Âge, les chevaliers se souciaient plus de l'honneur de leur lignée que du sort de la bataille, c'est-à-dire de se comporter avec bravoure et panache que de se comporter de manière efficiente [19].

À l'époque moderne, l'honneur reste attaché au devoir patriotique et au sacrifice pour la nation qui seront exaltés pour soutenir l'effort de guerre lors des grands conflits.

L'honneur est d'abord une valeur collective. Il s'attache à la lignée, à la tribu, à la nation. Ainsi, l'honneur perdu d'une femme, c'est-à-dire le fait pour elle d'avoir des relations sexuelles avec un homme qui n'y a pas été intégré (ou à la lignée duquel elle n'a pas été intégrée) est d'abord celui de la lignée. Celle-ci repose sur l'idée que les hommes se perpétuent par le sang dans des femmes, considérées à peu près comme un vase où se développe la semence. Pour que la lignée se poursuive, il faut que la filiation ne puisse être mise en doute[réf. nécessaire]. La virginité d'une femme, sa sexualité ne lui appartiennent pas. C'est un mécanisme de clan, une affaire familiale. C'est l'honneur de la famille, au premier rang duquel se trouve le père, puis le mari, que de protéger la femme de toutes relations hors cadre ou de toutes tentations. Aujourd'hui encore, bien que sous une forme souvent atténuée, se perpétue cette idée que la famille est éclaboussée par la conduite d'une femme, comme elle l'est d'ailleurs par celle des hommes qui manquent à la probité, à la parole donnée, et par ses membres affligés d'une difformité physique, et qu'elle doit donc se plier à certains codes comportementaux et vestimentaires dans ses relations avec les hommes, à peine de mettre en cause l'honneur de son clan[réf. nécessaire].

Ces aspects guerriers et claniques expliquent en partie la survivance de certains codes d'honneur, notamment au nord ou au sud de la Méditerranée, chez des peuples repliés sur leurs valeurs familiales, leur territoire et leur tradition de résistance face aux invasions multiples qu'ils ont connues. On pense à la vendetta, à l'omertà et au machisme qui caractérisent le code d'honneur en Sicile et en Corse, ou le Kanoun très stricte en Albanie et en Kabylie. Mais ces origines guerrières, qui permettaient d'obtenir un fief, une ville, un territoire, et donc un titre, que l'on transmettait à sa descendance avec les valeurs viriles qui en étaient la source, expliquent aussi qu'en Occident, l'honneur fut d’abord associé au fait d'être bien né (sous-entendu, issu de cette noblesse guerrière) et d’être ainsi capable, dans l'action, d'une grandeur pouvant dépasser les exigences du strict devoir ou de la stricte utilité. C'est ce qui a fondé les valeurs de la noblesse patriarcale (toutes origines progressivement confondues) pendant quelques siècles.

L'honneur dans la littérature

Bibliographie

Notes et références

  1. « Honneur », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. Hobbes, Léviathan (1651), ch. X.
  3. Trésor de la langue française, article « Honneur ».
  4. Tel que ce vieux fdp qui en échange d'avoir reçu une jeune fille comme épouse lors de son veuvage a promis dès qu'elle avait 5 ans de donner sa fille à marier en échange. L'ONG, aidée des autorités locales, ne réussira pas à faire changer d'avis le père menacé de mort s'il ne rembourse pas sa dette d'honneur, et qui se sent déshonoré que d'autres s'occupent de cette histoire qui obligera l'enfant à quitter l'école (Nassima, une vie confisquée, Envoyé spécial, France 2, 31 décembre 2008)
  5. Art. 79 du Code Pénal d'Andorre ; art. 88 du Code Pénal 1951 de Bulgarie ; art. 5 du Code Pénal d'Espagne ; art. 291 du Code Pénal 1930 d'Italie
  6. Mémoires d'outre-tombe, t. VI, p. 280
  7. Louis Larrieu, « Histoire de la maréchaussée et de la gendarmerie. Les Duels. Tribunal des maréchaux. Lieutenant des maréchaux », Service historique de la Défense (lire en ligne)
  8. Ls Cahier toulousain - Origine de la juridiction du point d'honneur
  9. Articles R90 et R91 du Règlement de l'Ordre national de la Légion d'honneur
  10. À cet égard, les autorités publiques ont laissé se dérouler la cérémonie selon les vœux des partisans du défunt « http://www.liberation.fr/actualite/societe/236528.FR.php?rss=true »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  11. Article 371 du Code civil français
  12. Article 205 du Code civil français
  13. Article 371-2 du Code civil français
  14. Article 138 du décret du 27 novembre 1991 qui vient en complément des dispositions de la loi du 31 décembre 1971 (art. 3)
  15. Article 43 de l'ordonnance no 58-1270 du 22 décembre 1958
  16. Maurice Cusson, Les homicides - Criminologie historique de la violence et de la non-violence, Éditions Hurtubise inc., , 256 p.
  17. Laurent Lemasson, « Tu ne tueras point », Revue française de criminologie et de droit pénal, vol. 5,‎ (lire en ligne)
  18. Tite-Live V, 48
  19. À la bataille de Waterloo, alors que la situation était désespérée, le Maréchal Ney repartit à l'attaque, à pied, en s'écriant : « Venez voir comment meurt un maréchal de France ! ». Et, effectivement, tous les témoins dirent qu'il cherchait la mort, mais que la mort ne voulut pas de lui.
  20. Arthur Schopenhauer (trad. J.-A. Cantacuzène), Aphorismes sur la sagesse dans la vie, Paris, Librairie Germer Baillière et Cie, (lire sur Wikisource)p. 78 et 82.

Articles connexes