L'Institut national du patrimoine (arabe : المعهد الوطني للتراث) ou INP est un établissement public tunisien à caractère administratif chargé d'établir l'inventaire du patrimoine tunisien, de l'étudier, de le sauvegarder et de le mettre en valeur.
Avec la création en 1885 du Service des antiquités et arts de la Régence[1] débutent les véritables études scientifiques des sites archéologiques. Devenu la Direction des antiquités, il est remplacé par l'Institut national d'archéologie et d'art (INAA) fondé en 1957[2].
Ce dernier s'installe au Dar Hussein[3], palais de la médina de Tunis occupant l'emplacement d'un château du XIe siècle, son siège se trouvant plus précisément au numéro 4 de la place du Château. En 1993, il prend le nom d'Institut national du patrimoine[4].
L'INP est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière. Il est placé sous la tutelle du ministère de la Culture[5]. Il comporte les divisions suivantes :
Il comporte également trois centres scientifiques :
Six inspections régionales, constituées chacune d'une circonscription territoriale comprenant plusieurs gouvernorats, viennent compléter la structure :
Les activités de l'INP sont variées et comprennent notamment la recherche (fouilles), l'inventaire (prospection), la restauration, la publication, la création de musées, l'organisation de manifestations, de colloques et de séances scientifiques.