↑L'origine de son nom est douteuse (de l'espagnol laoudo, de l'arabe el-ud) ; l'accordage est inhabituel à la quinte de 4 cordes doubles comme celles des violons alti
↑Introduit lors des invasions des Oghouzes et des Seldjoukides, cet instrument fait partie des luths à long manche et tout spécialement des luths à bâton, composé d'une demie coque de noix de coco, tendu d'une peau qui sert de caisse sonore ; il a deux cordes accordées à la quinte servies par un archet en crins de cheval dont le montant est courbé en forme d'arc ; on le rencontre encore dans la musique populaire d'Anatolie
↑Désigne primitivement une trompette faite dans une écorce d'arbre enroulée provenant sans doute du Turkestan et dont la forme récente s'inspire des modèles occidentaux
↑Grandes cymbales utilisées dans la musique militaire et répandues en Europe grâce à la musique des janissaires
↑Sorte de tambour sans grelots, instrument réservé aux Mevlevi et autres ordres religieux
↑Modèle de tambour comportant à l'origine deux petites timbales de métal recouvertes de peau de chèvre, frappé avec des baguettes, le tambour droit donnant la percussion principale, le gauche la percussion secondaire
↑Même paire de timbales jouées par plusieurs joueurs qui devaient frapper le même rythme, lesdites timbales étant accordées habituellement avec un accord de quarte
↑Utilisées dans les danses kaşık se tenant comme des baguettes chinoises
Source
Kurt et Ursula Reinhard, Turquie, Institut international d'études comparatives de la musique, Buchet/Chastel, Paris, 1969.