J.J. Cale
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J.J. Cale en 2006.
Informations générales
Nom de naissance John Weldon Cale
Naissance
Oklahoma City (Oklahoma)
Décès (à 74 ans)
La Jolla (Californie)
Activité principale musicien, chanteur, guitariste
Genre musical rock, blues, americana
Instruments guitare
Années actives 1958-2013
Site officiel jjcale.com

J.J. Cale, de son vrai nom John Weldon Cale, est un auteur, compositeur, interprète et guitariste américain, né le à Oklahoma City en Oklahoma et mort le à La Jolla, en Californie.

Ses initiales « J J » lui sont attribuées, à ses débuts, par le patron d'un cabaret, pour le différencier de John Cale, à l'époque membre du groupe The Velvet Underground[1].

Biographie

Origines

John Weldon Cale grandit dans une famille modeste à Tulsa dans l'Oklahoma.

Carrière

Il enregistre, le , sous le nom de Johnny Cale, un single Shock Hop & Sneaky sorti chez Mercury Records, puis sous le nom de Johnny Cale Quintet, deux autres singles sous le label Chan : The Purple Onion [instr.], Troubles, Troubles, Troubles et Ain't That Lovin' You Baby, She's My Desire, puis joue en compagnie de Leon Russell. En 1965 sort chez Liberty Records un single ayant After Midnight pour face B[2]. Au milieu des années 1960, le surnom de J.J. Cale lui est donné par un des propriétaires du club Whisky a Go Go à Hollywood pour le différencier de son homonyme John Cale du Velvet Underground. Il gardera ce nom de scène pour la suite de sa carrière[3].

En , avec le groupe éphémère Leather Coated Minds, dont le seul album, Trip Down Sunset Strip, est devenu collector, pour la présence de J.J. Cale. À la suite du succès de la reprise de After Midnight par Eric Clapton sur son premier album en solo en , Audie Ashworth l'encourage à enregistrer Naturally qui sortira en 1972[1],[4], suivi quelques mois plus tard de Really. De là naîtra une amitié entre les deux musiciens. J.J. Cale cultive l'anonymat tout au long de sa carrière. Il fait peu de tournées et pose pour la première fois en couverture d'un de ses albums en 1983 pour # 8, après vingt ans de carrière[2],[4]. Il prend un soin particulier à l'enregistrement de ses morceaux, qu'il produit lui-même dans son studio, construit chez lui, notamment grâce aux royalties pour les droits d'auteur des différentes reprises de ses compositions[1],[4].

J.J. Cale est l'un des personnages principaux du roman Visas antérieurs de Luc Baranger, paru aux éditions Gallimard en 1996.

Mort

Il meurt d'une crise cardiaque[5] le à La Jolla, en Californie[6]. Il est inhumé au cimetière de Mission San Luis Rey, situé dans la ville d'Oceanside (Californie)[7].

Musique et influences

J.J. Cale en 1975 à Munich.

Sa musique est un genre de country rock largement teinté de blues, empruntant également au jazz et à la soul. Initiateur du « Tulsa sound » (son de Tulsa), son style est aussi appelé laid back, en référence à son jeu de guitare décontracté et à sa voix nonchalante. Son jeu de guitare a été influencé par Les Paul, Django Reinhardt, Jimmy Reed, Chet Atkins ou encore Hank Williams[1].

Réputé perfectionniste et exigeant quant à la qualité de ses productions comme de ses sons de guitare, l'homme était connu pour son humilité, fuyant la célébrité.

Il a beaucoup influencé les artistes des années 1970 et 1980, notamment Mark Knopfler pour son jeu de guitare et sa façon de chanter, ainsi qu'Eric Clapton, qui a repris plusieurs de ses chansons (After Midnight, Cocaine, I'll Make Love To You Anytime, Travelin' Light, River Runs Deep, Everything Will Be Alright). En 2006 il enregistre avec Eric Clapton Road to Escondido, où il signe la plupart des titres.

Beaucoup d'autres artistes de renom ont puisé dans le répertoire de J. J. Cale : Lynyrd Skynyrd, Santana, Freddie King, Chet Atkins, Widespread Panic, Jerry Garcia Band, Seldom Scene, Bill Wyman, Jim Gordon, Dr Hook, Waylon Jennings, Clarence Gatemouth Brown, Bryan Ferry, Kansas, Cissy Houston, Maria Muldaur, Randy Crawford, Billy Strings[8], Johnny Cash, John Mayall, The Tractors, Poco et beaucoup d'autres encore, comme Francis Cabrel, le groupe Stocks (Cocaïne en français sur leur album live) en France.

Principaux titres

Discographie

Albums studio

Album posthume

Compilations

Albums live

Participations

Filmographie

Hommages

Bibliographie

Notes et références

  1. a b c et d Sylvain Siclier, « J. J. Cale, un « guitar hero » très discret », Le Monde, no 21314,‎ , p. 13
  2. a et b (en) Miriam Coleman, « J.J. Cale Dead at 74 » Accès payant, sur rollingstone.com, (consulté le ).
  3. DVD On Tour With JJ Cale. To Tulsa and back
  4. a b et c Dino Di Meo, « J.J.Cale, esthète à la corde sensible », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  5. « Décès du guitariste et compositeur JJ Cale », sur FIP, (consulté le )
  6. « Culturebox - Festivals, concerts & vidéos culturelles en streaming », sur francetvinfo.fr (consulté le ).
  7. Find a grave
  8. (en-US) « Billy Strings Debuts JJ Cale Cover In Oklahoma City », sur JamBase (consulté le )
  9. (en) « The Complete Reprise Studio Albums Volume 1 », sur Eric Clapton (consulté le ).

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