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Le Figaro (depuis ) Histoire TV RTL |
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Jean-Christophe Buisson est un journaliste français spécialisé en histoire né le [1] à Montbrison[2]. Il est marié à la romancière Laure Buisson .
Après un bac littéraire obtenu au lycée Saint-Paul de Roanne et deux ans de classes préparatoires à Normale Sup (hypokhâgne et khâgne L) au lycée du Parc à Lyon, il suit une licence d'allemand et obtient une maîtrise en histoire à l'université Lyon-III, puis entre à l'ESJ Paris[2] avant d'effectuer son service militaire comme sergent-instructeur au régiment de marche du Tchad.
En 1994, il entre au Figaro Magazine comme grand reporter et devient en 2008 rédacteur en chef du service Culture[3]. En 2015, il est nommé directeur adjoint de la rédaction.
Spécialiste des Balkans et du monde slave auxquels il a consacré de nombreux reportages (Serbie, Monténégro, Albanie, Slovénie, Kosovo, Bulgarie, Caucase, Russie, etc.) et plusieurs livres (Mihailovic, Le Goût de Belgrade, Histoire de Belgrade, Il s'appelait Vlassov), il intervient aussi sur RTL (On refait le monde) et sur la chaîne Histoire. Il y présente depuis 2016 l'émission hebdomadaire Historiquement show[4] et, jusqu'en 2018, l'émission bimestrielle L'Histoire en marche pendant laquelle il reçoit pendant une heure une grande figure intellectuelle française (Régis Debray, Michel Onfray, Pierre Manent, Jean-Pierre Le Goff, Marcel Gauchet, Alain Finkielkraut, Hélène Carrère d'Encausse, Pierre Nora, etc.).
Il est aussi auteur de livres historiques (Assassinés ; 1917, l'année qui a changé le monde ; Les grands vaincus de l'Histoire).
En août 2019, Jean-Christophe Buisson affirme que Malik Oussekine n'était pas mort sous les coups de policiers à l'antenne de RTL dans l’émission de débat On refait le monde. « Dans le souvenir de tout le monde aujourd’hui Malik Oussekine a été victime de violences policières, ce qui n’est factuellement pas le cas, mais c’est resté comme ça dans les esprits », déclare-t-il ainsi. Ces propos déclenchent une centaine de saisines au CSA[5] et un tollé sur les réseaux sociaux[6]. Jean-Christophe Buisson finit par s'excuser[7],[8]. « La justice a rendu son verdict dans cette affaire et je n'entends pas la contester », a-t-il écrit dans un tweet.