Jean-Pierre Gallais
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Jean-Pierre Gallais est un littérateur et journaliste français né à Doué, près de Saumur, le et mort à Paris le .

Biographie

Il entre dans l’ordre des bénédictins, professa la philosophie, jeta le froc aux orties, se maria à l’époque de la Révolution, et devint un des soldats de la phalange de publicistes soudoyés par la cour pour la défense du trône et de l’autel. Il prit part à la rédaction du Journal général et publia plusieurs pamphlets, dont l’un, intitulé : Appel à la postérité sur le jugement du roi (1793), coûta la vie au libraire Weber et valut à Gallais quelques mois d’incarcération.

Rendu à la liberté après le 9 thermidor, il fut l’un des rédacteurs de La Quotidienne et du Censeur des journaux, n’échappa que par la fuite à la proscription du 18 fructidor, recommença bientôt à écrire dans les feuilles royalistes, et eut, après le 18 brumaire, la direction du Journal de Paris, qu’il conserva jusqu’en 1811.

Rallié à Bonaparte, il avait obtenu, en 1800, la chaire d’éloquence à l’Académie de législation. En 1809, il sollicitait, mais en vain, la place de censeur de la librairie. Après la deuxième Restauration, il devint le correspondant littéraire des empereurs d’Autriche et de Russie.

Œuvres

Les ouvrages historiques de Gallais, médiocres sous tous les rapports, pleins de passion et d’inexactitudes, n’ont eu qu’une vogue de parti. Les principaux sont les suivants :

Gallais a revu les Essais de littérature française, etc, de Crawford (1815, 3 vol. in-8"). Cet auteur a, en outre, donné des articles à la Biographie universelle de Michaud et collaboré à divers journaux. Il a laissé un manuscrit qui a pour titre : Considérations sur les hommes et les choses de la Révolution.

Critique

Parmi les nombreuses épigrammes dont cet écrivain a été l’objet, on remarque celle de Mercier :

Qui se nomme Gallais ? — Un gros bénédictin,
Le seul qui de son corps ne sût pas le latin.

Bibliographie