| Président PEN Club français | |
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom de naissance |
Paul Conrad Nikolaus Johann Schlumberger[1] |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Famille | |
| Père |
Paul Schlumberger (d) |
| Mère | |
| Fratrie |
Conrad Schlumberger (d) Marcel Schlumberger (d) Maurice Schlumberger |
| Conjoint |
Suzanne Weyher (d) |
| Enfants |
Marc Schlumberger Monique Alice Schlumberger (d) |
| Membre de |
Comité de lecture des éditions Gallimard (d) () PEN Club français Académie allemande pour la langue et la littérature |
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| Distinctions |
Pierre Conrad Nicolas Jean Schlumberger, né le à Guebwiller et mort le à Paris 6e[2], est un éditeur et écrivain français, l'un des fondateurs de la NRF.
Né dans une famille bourgeoise de tradition protestante, Jean Schlumberger est l'aîné des six enfants de Paul Schlumberger (1848-1926) et de Marguerite de Witt (1853-1924), fille de Conrad de Witt et petite-fille de François Guizot. Il est le frère de Conrad Schlumberger, de Marcel Schlumberger, de Daniel Schlumberger, de Pauline Schlumberger et de Maurice Schlumberger. Il est l'oncle d'Anne Gruner Schlumberger et de Dominique de Ménil.
Ayant choisi la nationalité française, il quitte l'Alsace en 1892 pour Paris, et le domaine du Val-Richer où vit sa famille maternelle[3]. Voisin d'André Gide à La Roque-Baignard, ils deviendront amis et le resteront pendant cinquante ans.
Marié en 1899 à Suzanne Weyher, fille de l'industriel Charles Weyher, qui travaillera sa peinture aux côtés de Théo Van Rysselberghe, il en eut trois enfants : Marc, Monique et Sabine. Suzanne meurt le des suites d'une longue maladie. Pendant quarante ans, son mari lui écrira une lettre chaque et ce, jusqu'à cinq ans avant son propre décès. Ces écrits paraîtront dans un cercle privé en 1925 sous le titre 1878-1924 In Memoriam puis en 1991 sous le titre Anniversaire, recueil chez Gallimard.
Il est l'un des fondateurs de La Nouvelle Revue française (NRF) en 1908 en compagnie notamment d'André Gide, de Jacques Copeau et d'André Ruyters.
Au cours de sa carrière littéraire, il reçoit le Grand prix de littérature de l'Académie française (1942), le Grand prix national des lettres (1955), et est le cofondateur en 1968 de l'Association des Amis d'André Gide (AAAG). Il œuvrera toute sa vie à une entente franco-allemande.
Il est enterré avec nombre d'autres descendants de François Guizot au petit cimetière du village de Saint-Ouen-le-Pin, dans le Calvados.
