Sénateur de la Seine-Maritime | |
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Député de la Seine-Maritime | |
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Maire de Bouelles | |
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Conseiller général de la Seine-Maritime | |
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Conseiller municipal de Bouelles | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Jean Marie Charles Thureau-Dangin |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Famille | |
Père | |
Fratrie |
Partis politiques | |
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Membre de |
Société centrale d'agriculture de Seine-Maritime Chambre d'agriculture de la Seine-Maritime (d) |
Conflit | |
Taille |
1,8 m |
Cheveux | |
Yeux | |
Distinction |
Jean Thureau-Dangin, né le à Paris[1] et mort le à Bouelles (Seine-Inférieure)[2], est un ingénieur agronome et un homme politique français.
Fils de Paul Thureau-Dangin (1837-1913), secrétaire perpétuel de l'Académie française, et frère de l'archéologue François Thureau-Dangin (1872-1944), il effectue des études d'agronomie et s'établit comme agriculteur à Bouelles à l'âge de 24 ans. En 1904, il devient conseiller municipal de sa ville et conseiller général de Neufchâtel-en-Bray, puis maire de Bouelles en 1908, sous les couleurs modérées de l'Alliance démocratique.
En 1914, il s'engage au 102e régiment d'infanterie.
En 1929, il se présente à une élection législative partielle consécutive au décès du député en place, également membre de l'Alliance démocratique. Élu, Jean Thureau-Dangin rejoint le groupe centriste des Républicains de gauche, le grand groupe parlementaire de l'Alliance à la Chambre des députés. Il y devient notamment vice-président de la commission de l'Agriculture. En 1935, il quitte la Chambre basse pour se faire élire au Sénat ; il y rejoint le groupe de l'Union républicaine.
Il est président de la Société centrale d'agriculture de Seine-Inférieure.
Jean Thureau-Dangin vote, le , en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain et décède avant la fin du conflit.
Il épouse Sophie Leroy-Beaulieu (1876-1962), fille d'Anatole Leroy-Beaulieu et d'Antoinette Dailly.
Il meurt dans son château de Bouelles.