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Université de Toulouse (diplôme d'études supérieures) (jusqu'en ) Université Paris-Sorbonne (doctorat) (jusqu'en ) |
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Académie des Jeux floraux () Conseil scientifique du Front national (d) Société française d'histoire des idées et d'histoire religieuse (d) Magnificat (d) Académie des sciences, belles lettres et arts d'Angers |
Maître | |
Directeur de thèse | |
Distinctions | Liste détaillée Prix Marcelin-Guérin () Prix Saint-Louis (d) () Prix Renaissance des lettres () Prix des intellectuels indépendants () Prix Hugues-Capet (d) () |
Jean de Viguerie, né le à Rome est un historien français.
Il est un spécialiste de l'histoire de l'éducation et de celle de l'Église catholique au siècle des Lumières.
Après avoir soutenu son diplôme d'études supérieures en 1956[1], il obtient l'agrégation d'histoire en 1959[2], et effectue son service militaire en Algérie en 1961-1962. Il est alors employé par l'armée française « à enseigner à de jeunes Maghrébins des bidonvilles d'Alger »[3].
Docteur d'État en 1973[4], il rédige sa thèse sur les prêtres de la doctrine chrétienne, thèse qui, selon Raymond Darricau, constitue « un progrès énorme dans notre connaissance du mouvement philosophique de l'époque moderne »[5].
Ses travaux portent notamment sur l'histoire de l'éducation et de l'Église au siècle des Lumières. Il a également contribué au Livre noir de la Révolution française en 2008.
En 1992, Jean de Viguerie est membre du conseil scientifique du Front national (FN)[6].
Professeur honoraire de l'université Lille-III, il est membre de l'Académie des jeux floraux. Il anime également la Société française d'histoire des idées et d'histoire religieuse. Il a présidé l'association Magnificat[7].
Revenant sur son parcours dans Itinéraire d’un historien (2000), il évoque la difficulté de faire carrière dans l'Université française sans se soumettre aux dogmes dominants, et ses déboires en tant qu'historien qui n'était pas marxiste, « et qui n’a jamais été non plus soumis aux dogmes du structuralisme et du sociologisme dominants ». Il avance que, pour de tels historiens, « les avancements [sont] exceptionnels » et que « les postes prestigieux de professeurs dans les grandes universités parisiennes ne sont pas faits pour eux[3] ».