Jean de Viguerie
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Fonction
Doyen
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
MontaubanVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Fratrie
Paul de Viguerie (d)
Philippe de Viguerie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie des Jeux floraux ()
Conseil scientifique du Front national (d)
Société française d'histoire des idées et d'histoire religieuse (d)
Magnificat (d)
Académie des sciences, belles lettres et arts d'AngersVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Directeur de thèse
Distinctions
Liste détaillée
Prix Marcelin-Guérin ()
Prix Saint-Louis (d) ()
Prix Renaissance des lettres ()
Prix des intellectuels indépendants ()
Prix Hugues-Capet (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean de Viguerie, né le à Rome est un historien français.

Il est un spécialiste de l'histoire de l'éducation et de celle de l'Église catholique au siècle des Lumières.

Biographie et travaux

Après avoir soutenu son diplôme d'études supérieures en 1956[1], il obtient l'agrégation d'histoire en 1959[2], et effectue son service militaire en Algérie en 1961-1962. Il est alors employé par l'armée française « à enseigner à de jeunes Maghrébins des bidonvilles d'Alger »[3].

Docteur d'État en 1973[4], il rédige sa thèse sur les prêtres de la doctrine chrétienne, thèse qui, selon Raymond Darricau, constitue « un progrès énorme dans notre connaissance du mouvement philosophique de l'époque moderne »[5].

Ses travaux portent notamment sur l'histoire de l'éducation et de l'Église au siècle des Lumières. Il a également contribué au Livre noir de la Révolution française en 2008.

En 1992, Jean de Viguerie est membre du conseil scientifique du Front national (FN)[6].

Professeur honoraire de l'université Lille-III, il est membre de l'Académie des jeux floraux. Il anime également la Société française d'histoire des idées et d'histoire religieuse. Il a présidé l'association Magnificat[7].

Revenant sur son parcours dans Itinéraire d’un historien (2000), il évoque la difficulté de faire carrière dans l'Université française sans se soumettre aux dogmes dominants, et ses déboires en tant qu'historien qui n'était pas marxiste, « et qui n’a jamais été non plus soumis aux dogmes du structuralisme et du sociologisme dominants ». Il avance que, pour de tels historiens, « les avancements [sont] exceptionnels » et que « les postes prestigieux de professeurs dans les grandes universités parisiennes ne sont pas faits pour eux[3] ».

Ouvrages

Prix

Bibliographie

Notes et références

  1. http://www.sudoc.fr/052818241.
  2. http://rhe.ish-lyon.cnrs.fr/?q=agregsecondaire_laureats&annee_op=%3D&annee%5Bvalue%5D=1959&annee%5Bmin%5D=&annee%5Bmax%5D=&nom=&periode=All&concours=8&items_per_page=10&page=3.
  3. a et b « Entretien avec Jean de Viguerie », La Nouvelle Revue d'histoire, n°14 septembre 2004 en ligne
  4. http://www.sudoc.fr/040857271.
  5. Jean de Viguerie. Une œuvre d'éducation sous l'Ancien Régime : les Pères de la Doctrine chrétienne en France et en Italie, 1592-1792 (compte rendu), Darricau Raymond, Revue d'histoire de l'Église de France, Année 1977, Volume 63, Numéro 170 pp. 125-128
  6. « La « force intellectuelle » du conseil scientifique », sur lemonde.fr, .
  7. Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 389.
  8. http://www.academie-francaise.fr/jean-de-viguerie.
  9. « Prix Renaissance (lettres) », sur cerclerenaissance.info.

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