france : la récolte de 1811 est catastrophique, et dès Juin, le prix des céréales monte en flèche, aggravant les effets de la crise industrielle. Des troubles éclatent (bandes de vagabonds, pillage de convois de blé, émeutes de marché). Le gouvernement réagit par la constitution de stocks (28 août), par la distribution gratuite de soupe par les fourneaux économiques[1] (), par l’obligation de vendre les blés sur les marchés et de déclarer les stocks (), par le maximum des prix fixé par les préfets ().
17 juin : Napoléon convoque le concile de Paris (1811) pour envisager le transfert de l’institution canonique du pape à l’archevêque métropolitain (5 août). Les prélats décident de soumettre toutes leurs décisions à l’approbation de Pie VII, en captivité à Savone depuis juillet 1809. Le 14 juillet, Napoléon menace le pape de le faire déposer canoniquement s’il poursuit sa politique.
↑Projet d'une charte constitutionnelle d'Alexandre Ier, empereur de Russie. Derniers jours de la vie de l'Empereur Alexandre, Paris, A. Franck, (présentation en ligne)