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Jules Baillaud (né le à Paris, mort dans la même ville le )[1] est un astronome français.
Aide-astronome à Lyon (1900-1904) puis à l'observatoire de Paris il devient astronome-adjoint en 1905, puis astronome de 1925 à 1947.
Il passe huit étés, entre 1909 et 1931, à l'observatoire du Pic-du-Midi. Face à des résultats scientifiques qui avancent lentement il persévère et allonge le temps d'observation au sommet, il écrit en 1921 à son père : "Ceux qui jugeront mon travail ici ne se rendront pas compte de la peine et du temps nécessités simplement par des accessoires".
Il reçoit cependant le prix Lalande de l’Académie des sciences en 1924 pour ses travaux de spectrophotométrie stellaire réalisés au Pic du Midi[2].
De 1937 à 1947, il est le directeur de l'observatoire du Pic-du-Midi et le directeur de la Carte du Ciel 1922 à 1947.
En 1938, c’est pour ses observations au pic du Midi qu’il reçoit le prix Jules-Janssen de la Société astronomique de France[3] dont il fut le président de 1935 à 1937[4].
Le Jules Baillaud est élu membre de l'académie des sciences (section d'astronomie)[5].
L'astéroïde (1280) Baillauda est nommé en sa mémoire[6], tandis que le cratère sur la lune, Baillaud et l'astéroïde (11764) Benbaillaud, font référence à son père Benjamin Baillaud.