Jules Cordier | |
Fonctions | |
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Député | |
– 49 ans et 10 jours |
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Élection | 4 octobre 1885 |
Réélection | 22 septembre 1889 |
Circonscription | Toul, Meurthe-et-Moselle |
Groupe politique | Union des gauches |
Successeur | Gustave Chapuis |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Toul (Meurthe) |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Toul (Meurthe-et-Moselle) |
Nationalité | Français |
Famille | Joseph-Dominique Louis (grand-oncle) |
Diplômé de | Faculté de Droit de Nancy |
Profession | Avocat |
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Jules Cordier est un homme politique français né le à Toul (Meurthe) et mort le à Toul.
Petit-neveu du Baron Louis, ministre des finances de la Restauration, il est avocat à Nancy. Sous l'Empire, il entre dans l'opposition et collabore avec le Journal del a Meurthe et des Vosges puis dans le Courrier de Meurthe-et-Moselle. Conseiller municipal de Toul en 1874 et conseiller général du canton de Domèvre-en-Haye entre 1877 et 1883, il est député de Meurthe-et-Moselle en 1885, élu sur une liste opportuniste et identifié par la préfecture comme de centre gauche. Il siège ensuite au groupe de l'Union des gauches. Il participe à plusieurs commissions dont celle sur la Séparation des Églises et de l'État et vote pour le maintien du Concordat. Il est réélu en 1889 devant un conservateur-révisionniste. Il échoue cependant face à Gustave Chapuis en 1893. Il écrit alors deux livres, Deux ans de polémique en 1898 et en 1901 Une bataille pour une idée sur l'affaire Dreyfus.