Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
Centre de Physique des Particules de Marseille (depuis le ) |
---|---|
Directeur de thèse |
Patrick Roudeau (d) |
Distinctions |
Justine Serrano, née en 1982 à Vitrolles, est une chercheuse française en physique des particules[1]. Elle travaille actuellement au Centre de physique des particules de Marseille (CPPM).
Justine Serrano obtient en 2008 un doctorat à l'université Paris-Sud, à la Faculté des Sciences d'Orsay (Essonne)[2]. Sous la direction de Patrick Roudeau, sa thèse en physique s'intitule Study of the Ds+ to K+K- e+ neutrino decay channel with the Babar experiment. Elle effectue ensuite un postdoc au Centre de physique des particules de Marseille (CPPM)[3] dans l'expérience LHCb (Large Hadron Collider beauty) au CERN. Elle est recrutée au CNRS en 2010 et travaille sur l'expérience LHCb jusqu'en 2019, principalement sur les désintégration rares des mésons beaux (contenant le quark b).
Elle obtient ensuite une bourse européenne ERC Consolidator Grant et forme en 2019 un groupe à Marseille sur l'expérience Belle II, située au Japon. Elle se concentre alors sur la recherches des désintégrations violant la saveur leptonique des leptons tau et des mésons B.
En 2012, Justine Serrano reçoit la médaille de bronze du CNRS de l'institut national de physique nucléaire et de physique des particules[4],[5],[6].
Justine Serrano reçoit le prix Georges-Charpak de l’Académie des sciences[7],[8] le [9] pour ses travaux de recherches sur les particules lourdes (les mésons beaux) menés depuis 2008. L'étude des propriétés de ces mésons permet de mesurer certains paramètres prédit par la théorie du modèle standard[8] afin de vérifier l'exactitude de ce modèle, et potentiellement de mettre en évidence la physique au-delà du Modèle Standard.
Elle mène une liste Nouvelle Donne pour le département des Bouches-du-Rhône aux Élections sénatoriales françaises de 2014[1],[10],[11],[12], et s'engage pour défendre les crédits de la recherche[13].