Kaya | |||
Femmes de Kaya pétrissant le millet | |||
Administration | |||
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Pays | Burkina Faso | ||
Région | Centre-Nord | ||
Province | Sanmatenga | ||
Département ou commune |
Kaya | ||
Démographie | |||
Population | 54 365 hab. (2006[1]) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 13° 05′ 09″ nord, 1° 05′ 03″ ouest | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
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Kaya est une ville du département et la commune urbaine de Kaya, dont elle est le chef-lieu, située dans la province du Sanmatenga et la région du Centre-Nord au Burkina Faso. La ville est également le chef-lieu de la province et de la région.
Kaya se trouve à quelque 100 km au nord-est de la capitale, Ouagadougou
Kaya, capitale de la région Centre-Nord, est classée parmi les cinq plus grands centres urbains du Burkina Faso.
L'ethnie mossi y est dominante, bien qu'historiquement elle n'ait pas la même origine que celle des Mossis du Yatenga (région de Ouahigouya).
Pôle émergent du Burkina Faso, Kaya est réputé pour ses produits d'artisanat, notamment la maroquinerie dont l'originalité fait sa fierté lors des grandes expositions nationales et internationales. Kaya est la cité du cuir au Burkina Faso, avec les multiples produits dérivés comme les sacs à main, les valises, des nattes de prières etc.
Kaya est traversée par :
Les travaux de la réhabilitation de la ligne ferroviaire d'Abidjan à Ouagadougou ont débuté le pour un montant 262 milliards de francs CFA (soit 400 millions d’euros). Ils devraient permettre à terme le prolongement de la ligne jusqu’à la ville de Kaya, située à 100 km au nord de Ouagadougou[3], laquelle devrait recevoir un barreau ferroviaire amenant le minerai de manganèse de la mine de Tambao.
Kaya dispose d'un petit aérodrome (avec une seule piste de 400 m environ, orientée 08/26) au sud-ouest de la ville, à proximité du sud du centre hospitalier régional.
Kaya accueille le centre hospitalier régional (CHR)[4] ainsi que deux centres médicaux (CM) dans les secteurs 1[5] et 7[6], et deux centres de santé et de promotion sociale (CSPS) dans les secteurs 4 et 6[7].
En ce qui concerne l'enseignement, la ville – qui constitue le principal centre d'éducation du nord du pays – possède un lycée provincial Moussa-Kargougou, le lycée municipal, le lycée professionnel de Kaya (édifiée à partir de 2018 et consacré aux métiers de la maroquinerie)[8], le lycée technique Sainte-Monique, le lycée privé Saint Corneille et le lycée Kolog-Koom. Elle accueille de plus l'école supérieure polytechnique.
La cathédrale Notre-Dame de Kaya, construite en 1976 sur l'église Notre-Dame-des-Victoires fondée en 1936, est le siège du diocèse de Kaya, rattaché à l'archidiocèse de Koupéla, accueillant les évêques de Kaya.
À quelques kilomètres au sud de la ville, se trouve une colline sur laquelle est installée un sanctuaire marial fondé par Mgr Constantin Guirma, premier évêque du diocèse de Kaya, en 1979. Il est dédié et consacré au Cœur immaculé de Marie en 1984. Ce sanctuaire est le lieu de destination d'un grand pèlerinage diocésain annuel[9].
Kaya est le terroir de virtuoses de la guitare traditionnelle, le « kundé », qui accompagne la plupart des chansonniers mossi.
Kaya est également connue pour ses brochettes dont les bouchers de Kaya détiennent le secret.
C'est également la cité du kourakoura faite à base de pâte d'arachide.[réf. nécessaire]
Dans les environs de la ville, à 5 km à l'ouest dans le secteur de Tiwêga, se trouvent trois hauts fourneaux très bien conservés de réduction du minerai de fer (à induction directe, de forme tronconique, construits en tuyères et enduits de terre argileuse avec la partie supérieure en scories, hauts de 2,60 m) datés entre le XIIIe siècle et XIVe siècle[10]. Ils ont été classés le au Patrimoine mondial de l'Unesco avec quatre autres sites (Yamana, Békuy, Kindibo et Douroula qui possède les plus anciens vestiges) dans un ensemble de métallurgie ancienne au Burkina Faso[11],[12],[13].