Domaine | Bacteria |
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Embranchement | Pseudomonadota |
Classe | Gammaproteobacteria |
Ordre | Enterobacteriales |
Famille | Enterobacteriaceae |
Genre | Klebsiella |
Sous-espèces de rang inférieur
Klebsiella pneumoniae (anciennement Hyalococcus aerogenes) est l'espèce type du genre Klebsiella. C'est un bacille Gram négatif, non mobile, encapsulé, anaérobie facultatif, capable de fermenter le lactose sur milieu MacConkey avec des colonies d'aspect mucoïdes.
La bactérie est commensale dans les microbiomes buccaux, cutanés et intestinaux mais peut devenir pathogène dans les poumons (d'où son nom).
En 2024, l'OMS alerte quant à la propagation d'une souche hypervirulente (hvKp ST23) résistante à tous les antibiotiques bêta-lactamines disponibles dont les carbapénèmes[3].
L'espèce Klebsiella pneumoniae a d'abord été décrite comme Hyalococcus pneumoniae par Schroeter[1],[4] avant d'être renommée Klebsiella pneumoniae par Trevisan. Elle est également connue sous le nom de bacille de Friedländer en l'honneur de Carl Friedländer, un pathologiste allemand, qui a proposé que cette bactérie était le facteur étiologique de la pneumonie notamment chez les personnes immunodéprimées telles que les personnes atteintes de maladies chroniques ou les alcooliques.
L'étymologie du nom d'espèce de Klebsiella pneumoniae est la suivante : pneu.mo’ni.ae. N.L. fem. n. pneumonia, maladie pulmonaire, pneumonia (inflammation des poumons); N.L. gen. fem. n. pneumoniae, de pneumonie[5].
C'est un bacille Gram négatif, non mobile (en général), encapsulé, anaérobie facultatif, capable de fermenter le lactose sur milieu MacConkey avec des colonies d'aspect mucoïdes.
Longtemps considérées comme exclusivement non mobiles, l'existence de souches mobiles disposant des gènes codant des protéines flagellaires (fliC, fliA et flgH) a été confirmée en [6].
Initialement une bactérie faiblement résistante aux antibiotiques, des souches de Klebsiella pneumoniae multi-résistantes circulent en Europe causant des pathologies diverses mais potentiellement très grave, chez des patients non immunodéprimés. Ces souches disposent notamment de carbapénémase (enzyme permettant la destructions des antibiotiques de la famille des carbapénèmes)[7].
Klebsiella pneumoniae est normalement retrouvée dans le tractus intestinal des humains et des animaux.
Trois sous-espèces sont décrites :