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(ak) Lamashtu ou Labartu
(su) Dimme
Mythologie mésopotamienne
Plaque en bronze servant à protéger contre Lamashtu (période néo-assyrienne, vers 911-609 avant J.-C., Musée du Louvre).
Plaque en bronze servant à protéger contre Lamashtu (période néo-assyrienne, vers 911-609 avant J.-C., Musée du Louvre).
Caractéristiques
Lieu d'origine Mésopotamie
Période d'origine Antiquité
Région de culte Mésopotamie
Famille
Père An
Conjoint Pazuzu
Amulettes protectrices contre Lamashtu, suspendues dans les chambres à coucher. British Museum.

Lamashtu ou Labartu (Akkadien), ou encore Dimme (sumérien), fille du dieu An, est une démone, divinité secondaire de la mythologie mésopotamienne. Elle provoque les fausses couches chez les femmes enceintes et enlève les nourrissons pendant l'allaitement, ainsi que les jeunes enfants. Elle boit le sang des hommes et consomme leur chair. Elle provoque des cauchemars, empoisonne les eaux et apporte la maladie. Au milieu de la période babylonienne, au VIe siècle av. J.-C., Lamashtu est assimilée à Lilith, une autre démone avec laquelle elle partage de nombreux points communs.

Sa description nous est parvenue par l'intermédiaire d'amulettes, de plaques de bronze ou de pierre. Elle y est représentée, juchée sur un âne, avec une tête de lionne, des serres en guise de pieds, un serpent (parfois à deux têtes) dans chaque main, allaitant un cochon à son sein droit et un chien à son sein gauche.

De nombreuses incantations et prières servant à la chasser ou à attirer ses faveurs lui étaient consacrées.

« Grande est la fille du très-haut qui torture les bébés
Sa main est un filet, son étreinte est la mort
Elle est cruelle, furieuse, colérique, prédatrice
Une coureuse, une voleuse est la fille du très-haut
Elle touche le ventre des femmes qui accouchent
Elle arrache leur bébé aux femmes enceintes
La fille du très-haut fait partie des dieux, ses frères
Sans enfant à elle
Sa tête est la tête d'un lion
Son corps est le corps d'un âne
Elle rugit comme un lion
Elle hurle sans cesse comme une chienne démoniaque[1] »

[réf. à confirmer]

On utilisait, pour la tenir éloignée des malades, des femmes enceintes et de leur nourrisson, des représentations du démon Pazuzu, son mari, sous forme d'amulettes, de plaques de bronze ou de statuettes.

Notes et références

  1. cf. Smith W., Lectures on the Religion of Semites, New York, KTAV Publishing House, 1969, page 67.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes