Le Vieux Chalet est une chanson suisse écrite en 1911 par l'abbé Joseph Bovet[1].
Selon l'historien local Gaston Castella[2], la dernière strophe de la chanson dans laquelle un certain « Jean » reconstruit le chalet « plus beau qu'avant » ferait référence au Conseiller fédéral Jean-Marie Musy, également gruyérien et contemporain de l'auteur. Cette thèse est toutefois démentie par Patrice Borcard, historien et auteur d'une biographie de l'abbé Bovet[3]. Le livre d'école Chanson Vole propose que cette strophe ait été inspirée à l'auteur par un vieil armailli gruyérien : « Monsieur l'abbé, chez nous, quand un chalet est détruit, on le reconstruit ! »[4].
Cette chanson a été traduite en seize langues dont le chinois et le japonais[4].
Patrice Borcard note par ailleurs la valeur symbolique des paroles du chant durant la Seconde Guerre mondiale qui voit le chant adopté, en France, à la fois par la Résistance et par la Collaboration[3].
Là-haut sur la montagne, l'était un vieux chalet.
Murs blancs, toit de bardeaux,
Devant la porte un vieux bouleau.
Là-haut sur la montagne, l'était un vieux chalet.
Là-haut sur la montagne, croula le vieux chalet.
La neige et les rochers
S'étaient unis pour l'arracher
Là-haut sur la montagne, croula le vieux chalet.
Là-haut sur la montagne, quand Jean vint au chalet,
Pleura de tout son cœur
Sur les débris de son bonheur.
Là-haut sur la montagne, quand Jean vint au chalet.
Là-haut sur la montagne, l'est un nouveau chalet,
Car Jean d'un cœur vaillant
L'a rebâti plus beau qu'avant.
Là-haut sur la montagne, l'est un nouveau chalet.