Au Xe siècle, Guillaume le Libérateur après avoir vaincu les Maures à la bataille de Tourtour, distribue les terres reconquises terra nullius à ses compagnons d'armes et vassaux. La région niçoise revient à Annon puis par ses descendants la famille de Nice-Orange qui prennent le titre de Vicomte de Nice. À partir de 1108, la ville cherche à se détacher de son régime féodal et se dote vers 1144 d'un consulat[1] :
Raymond Blac(c)as (d'Eze/d'Eza) - Jacques Gal(l)ean - Raymond Marquesan (ou Marchésan) - Marin Cairasco (ou Marius de Chiérasque) (Fin 1357? 1358?)[14],[15],[16]
À la suite de la chute du Second Empire et de la démission de François Malausséna, les autorités craignent une offensive du parti italien. Le préfet Pierre Baragnon se charge alors de nommer le maire[29]. Il choisit Louis Piccon, mais demande peu après sa démission. S'ensuit une période où la ville est dirigée par une commission municipale présidée d'abord par le préfet lui-même[30] et dont le vice-président est Pacifique Cléricy. Le préfet Marc Dufraisse nomme une nouvelle commission municipale le 15 novembre 1870 dont le baron Joseph Elisi de Saint-Albert prend la présidence[31]. Jean Draghi lui succède le 22 mars 1871 (ou 10 février 1871 selon les sources[N 4]).
Du 14 août au 11 octobre 1896, entre les mandats de François Alziary de Malausséna et d'Honoré Sauvan, la ville est dirigée par une délégation spéciale nommée par le préfet et présidée par Emile Aubé, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées (Base Léonore, dossier Aubé Emile).
Du 2 au 19 septembre 1944, la ville est dirigée par une délégation spéciale présidée par Hector Cendo, un fonctionnaire de la préfecture[33], puis par Virgile Barel (PCF) du 19 septembre 1944 au 18 mai 1945.
↑D'après Thierry Couzin de l'université de Nice Sophia Antipolis, qui s'appuie sur une délibération du conseil municipal, François Malausséna annonce son intention de démissionner lors du conseil municipal du 7 septembre 1870 (Thierry Couzin, 2007), ce qui contredit la date de fin de mandat indiquée par la mairie de Nice sur son site internet (4 septembre 1870).
↑D'après Henri Courrière de l'université de Nice Sophia Antipolis, qui s'appuie sur le journal Le Phare du Littoral du 11 février 1871, Jean Draghi est nommé président de la commission municipale le 10 février 1871 (Henri Courrière, 2007), ce qui contredit la date du 22 mars 1871 indiquée par la mairie de Nice sur son site internet.
↑D'après Thierry Couzin de l'université de Nice Sophia Antipolis, qui s'appuie sur une délibération du conseil municipal, Louis Piccon est nommé maire de Nice lors du conseil municipal du 13 septembre 1870 (Thierry Couzin, 2007), ce qui diffère de la date indiquée par la mairie de Nice sur son site internet (11 septembre 1870).
↑Eugène François Tisserand, Histoire civile et religieuse de la Cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes : Chronique de Provence, , 320 p. (lire en ligne), p. 145.
↑Eugène François Tisserand, Histoire civile et religieuse de la Cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes : Chronique de Provence, , 320 p. (lire en ligne), p. 167.
↑Eugène François Tisserand, Histoire civile et religieuse de la Cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes : Chronique de Provence, , 320 p. (lire en ligne), p. 213.
↑Bonaventure Salvetti, L'abbaye de Saint-Pons : hors les murs de Nice : essai historique, , 173 p. (ISBN978-2-86410-398-1, lire en ligne), p. 58.
↑vicomte Ludovic de Magny, Le nobiliaire universel, , 356 p. (lire en ligne).
↑(it) Collegio araldico, Rivista, , 824 p. (lire en ligne), p. 380.
↑Louis Durante, Histoire de Nice depuis sa fondation jusqu'á l'année 1792, avec un aperçu sur les événemens qui ont eu lieu pendant la Révolution francaise á tout 1815 inclusivement, , 402 p. (lire en ligne), p. 283.
↑Jean-Baptiste Toselli, Precis historique de Nice depuis sa fondation jusqu'en 1860 : Nice depuis sa fondation jusq'en 1789, , 312 p. (lire en ligne), p. 64.
↑Eugène François Tisserand, Histoire civile et religieuse de la Cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes : Chronique de Provence, , 320 p. (lire en ligne), p. 242.
↑Eugène François Tisserand, Histoire civile et religieuse de la Cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes : Chronique de Provence, , 320 p. (lire en ligne), p. 274.
↑Graphie d'origine: Bertrando Richieri,Francesco di Berra, Ludovico di Marsiglia e Ludovico Gioffredo
↑Eugène François Tisserand, Histoire civile et religieuse de la Cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes : Chronique de Provence, , 320 p. (lire en ligne), p. 283.
↑ a et bEugène François Tisserand, Histoire civile et religieuse de la Cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes : Chronique de Provence, , 320 p. (lire en ligne), p. 304.
↑« Les élections municipales de Nice - Les résultats définitifs », L'Éclaireur de Nice et du Sud-Est, vol. 44, no 125, , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
Henri Courrière, « Les enjeux d’un discours. Particularisme et politique à Nice de 1860 à 1900 », Cahiers de la Méditerranée, no 77, 2008, mis en ligne le [lire en ligne]