Lo | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | ![]() |
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Communauté | ![]() |
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Province | ![]() |
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Arrondissement | Dixmude | ||||
Commune | Lo-Reninge | ||||
Code postal | 8647 | ||||
Zone téléphonique | 058 | ||||
Démographie | |||||
Population | 1 247 hab. (01/01/2006) | ||||
Densité | 79 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 58′ nord, 2° 44′ est | ||||
Superficie | 1 569 ha = 15,69 km2 | ||||
Localisation | |||||
![]() Localisation de Lo au sein de Lo-Reninge | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région flamande
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
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Lo, également écrit Loo, est une section de la ville belge de Lo-Reninge située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale. Elle est connue pour le Caesarsboom (« Arbre de César » en flamand occidental), un if classé monument historique dont on pense qu'il a plus de 2 000 ans.
Loo était située sur un très ancien chemin, qualifié parfois de voie romaine[1], parfois de voie encore plus ancienne[2], joignant Loo à Looberghe et appelé Looweg. Des auteurs ont avancé l'idée qu'il pourrait s'agir d'une portion d'une voie joignant Bruges à Wissant. Il passe à Hondschoote, Crochte et Drincham. Il pourrait s'agir d'un chemin établi sur les rives des marais qu'était alors la Flandre maritime[2].
En 1239, les abbés de l'abbaye Saint-Nicolas de Furnes, de l'abbaye de Watten et de l'abbaye d'Eversam, déclarent que le chevalier Philippe, vicomte de Loo et sa femme Marguerite ont donné à l'église de Loo un droit de pêche dans toutes les eaux entre Verskendiec et Reinghersdiec[3].
En 1256, Michel prévôt de l'abbaye de Watten est arbitre avec le bailli de Furnes, Chrétien de Zwarte, et un religieux de l'abbaye des Dunes, pour terminer un litige entre le chapitre de Loo (il existe donc à cette époque un chapitre de chanoines) à Loo) et la commune, (échevins, marguilliers, paroissiens), de la paroisse à propos de travaux à effectuer dans l'église Saint-Pierre[4].
Avec sa façade tripartite et sa flèche octogonale à crochets, elle est du type halle-kerk. Elle témoigne de l'abbaye passée.
Construit en 1070[Passage contradictoire], c'est une relique monastique, où sont aménagées 1 132 niches.
Le musée installé dans le couvent contient notamment de précieux ornements sacerdotaux et des pièces d'orfèvrerie provenant de l'ancienne abbaye Saint-Pierre.