Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité |
Distinction |
---|
Louis Krzyzkowski, né en 1898 à Poznań — aujourd'hui en Pologne — et mort le à Rillieux, fusillé par la Milice française, est une victime de la Shoah.
Le rapport de gendarmerie no 814 de la gendarmerie de Sathonay du , le présente comme fabricant de jouets, domicilié au 19, rue Lecoq, à Sèvres[1].
Au cours de la journée du , les miliciens lyonnais arrêtent[2] un certain nombre de personnes juives[2] ensuite incarcérées impasse Catelin, dans les locaux de la milice, à Lyon, parmi lesquelles Louis Krzyzkowski ; ces arrestations, en réaction à l'assassinat du secrétaire d'État à l'Information de Vichy Philippe Henriot, assassiné par des résistants (s'étant fait passer pour des miliciens), à Paris, le [3].
Le au matin, Henri Gonnet un milicien aux ordres de Touvier, fait sortir[2] sept prisonniers juifs[2] de la cellule, dont Louis Krzyzkowski. Ils sont emmenés dans une camionnette au cimetière de Rillieux[2] où ils sont fusillés vers 5h30 du matin[2].
Louis Krzyzkowski est inhumé au Val d'Enfer[4], le mémorial des maquis de l'Ain et de la Résistance (tombe 71).