Les Makino font partie des clans de daimyos appelés « fudai » ou « clans de l'intérieur » composés de vassaux héréditaires et d'alliés du clan Tokugawa, par opposition aux clans tozama ou « clans de l'extérieur[2] ».
Le clan Makinofudai apparaît au XVIe siècle dans la province de Mikawa. Leur élévation de statut par Toyotomi Hideyoshi date de 1588[2]. Ils prétendent descendre de Takechiuchi no Sukune[3], homme d'État légendaire[4] et amant de la légendaire impératrice Jingū[5].
Sadamichi sert le shogunat Tokugawa en tant que 19eKyoto shoshidai durant la période allant du jusqu'au [1]. Sadamichi est le père de Makino Sadanaga, 28eshoshidai. Il serait parent éloigné du 55eshoshidai, Makino Tadayuki (1824-1878), descendant de la branche ainée des Makino[3].
↑ abc et dEdmond Papinot (Papinot, Jacques, 2003), Dictionnaire d’histoire et de géographie du Japon, . « Makino » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ), p. 29.
↑(de) Kurt Brasch, Japanischer Volksglaube, Mitteilungen der deutschen Gesellschaft für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, (lire en ligne), p. 56.
↑Christine Guth (Jon Carter Covell et Alan Covell), « Book Reviews: Japan's Hidden History: Korean Impact on Japanese Culture », Numen, vol. 33, no 1, , p. 178-179 (lire en ligne).
Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, (lire en ligne).
Tōhō Gakkai, Transactions of the International Conference of Orientalists in Japan, Tokyo, Tōhō Gakkai (Institute of Eastern Culture), (lire en ligne).
Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, (ISBN3-8258-3939-7, lire en ligne).
Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Nobiliaire du Japon » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ).
Sasaki Suguru, Boshin sensō: haisha no Meiji ishin, Tokyo, Chūōkōron-shinsha, .