Manar Hammad
Description de l'image Manar Hammad.jpg.
Naissance (79 ans)
Beyrouth (Liban)
Nationalité Drapeau de la France France Drapeau de la Syrie Syrie
Diplôme
Profession
Autres activités

Manar Hammad, né le [1] à Beyrouth, au Liban, de parents originaires d’Alep (Syrie), est un chercheur enseignant spécialisé dans le domaine de la sémiotique. C'est également un archéologue qui a mené des fouilles sur le site de Palmyre.

Biographie

Manar Hammad[2] suivit des études de mathématiques, d'architecture et de sémiotique, avant de s'engager dans la recherche et l'enseignement puis dans l'archéologie. Il est architecte DPLG et docteur en sémiotique.

À l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV), il fut co-directeur d'un programme DEAA en théorie de l’architecture (post-diplôme). À l'Université de Montréal et à l’Université du Québec à Montréal, il a enseigné la théorie de la communication et l’analyse de la communication non verbale. À l'École supérieure d'interprètes et de traducteurs (université de Paris III), il enseigna la traduction technique Français-Arabe et Anglais-Arabe.

Directeur de Recherche du Groupe 107 (Paris) de 1972 à 1976, il mena des recherches en anthropologie de l’architecture. Recherches dans le cadre du Groupe de Recherches Sémio-Linguistiques dirigé par Algirdas Julien Greimas à l’école pratique des hautes études en sciences sociales à Paris. Il organisa plusieurs rencontres scientifiques internationales en sémiotique de l'espace. Membre fondateur de l'Association internationale de sémiotique de l'espace[3] (dont il fut le premier Secrétaire général) et de l'Association internationale de sémiotique visuelle. Membre de la Société asiatique, il centre ses recherches depuis quelques années sur les civilisations sémitiques et leurs espaces sacrés et institutionnels. En particulier, il a consacré douze ans à l’étude de Palmyre[4], où il a dirigé des fouilles[5].

Fondateur de Dar Hammad[6], centre de recherche implanté à Alep, Syrie, confié à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO). Dar Hammad est destinée à la recherche scientifique sur la Syrie du nord, tout en favorisant les échanges culturels avec les chercheurs et les intellectuels syriens.

En 2017, l'Académie d'architecture lui décerne la médaille de l'archéologie[7].

Publications

Ouvrages

Auteur principal

Collaborations

Articles

Expositions de photographies d'architecture

Références

  1. Hammad, Manar (1944-....), « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr, 00915-lbfre (consulté le ).
  2. « Manar Hammad | Université Paris III - Sorbonne Nouvelle - Academia.edu », sur univ-paris3.academia.edu (consulté le ).
  3. a et b « Madrasat al Firdaws | Érudit | Protée v33 n2 2005, p. 79-92 | », sur id.erudit.org (consulté le ).
  4. Sophie Laurent, « Palmyre : Le passé fait de la résistance », Le Pèlerin, no 6927,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Florence Évin, « Les Vestiges monumentaux de Palmyre à nouveau en danger », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. « Alep - Dar Hammad | Institut français du Proche-Orient - Ifpo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ifporient.org (consulté le ).
  7. Milena Chessa, « Le « Big » palmarès 2017 de l’Académie d’architecture », Le Moniteur,‎ (lire en ligne).
  8. Isabelle Klock-Fontanille, Université de Limoges, « Compte-rendu du livre Aux racines du Proche-Orient arabe, ou Manarades », Nouveaux Actes sémiotiques, Presses universitaires de Limoges,‎ , p. 98-100.
  9. (de) Julia Hoffmann-Salz, « Manar Hammad: Palmyre », sur sehepunkte.de (consulté le ).
  10. « Sémiotiser l'espace », sur le site des éditions Geuthner (consulté le ).
  11. « Bel Palmyra Hommage », sur le site des éditions Geuthner (consulté le ).
  12. « Rencontres philosophiques de Langres - 1, 2 et 3 octobre 2015 » [PDF] (consulté le ).