Naissance |
Beyrouth (Liban) |
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Manar Hammad, né le [1] à Beyrouth, au Liban, de parents originaires d’Alep (Syrie), est un chercheur enseignant spécialisé dans le domaine de la sémiotique. C'est également un archéologue qui a mené des fouilles sur le site de Palmyre.
Manar Hammad[2] suivit des études de mathématiques, d'architecture et de sémiotique, avant de s'engager dans la recherche et l'enseignement puis dans l'archéologie. Il est architecte DPLG et docteur en sémiotique.
À l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV), il fut co-directeur d'un programme DEAA en théorie de l’architecture (post-diplôme). À l'Université de Montréal et à l’Université du Québec à Montréal, il a enseigné la théorie de la communication et l’analyse de la communication non verbale. À l'École supérieure d'interprètes et de traducteurs (université de Paris III), il enseigna la traduction technique Français-Arabe et Anglais-Arabe.
Directeur de Recherche du Groupe 107 (Paris) de 1972 à 1976, il mena des recherches en anthropologie de l’architecture. Recherches dans le cadre du Groupe de Recherches Sémio-Linguistiques dirigé par Algirdas Julien Greimas à l’école pratique des hautes études en sciences sociales à Paris. Il organisa plusieurs rencontres scientifiques internationales en sémiotique de l'espace. Membre fondateur de l'Association internationale de sémiotique de l'espace[3] (dont il fut le premier Secrétaire général) et de l'Association internationale de sémiotique visuelle. Membre de la Société asiatique, il centre ses recherches depuis quelques années sur les civilisations sémitiques et leurs espaces sacrés et institutionnels. En particulier, il a consacré douze ans à l’étude de Palmyre[4], où il a dirigé des fouilles[5].
Fondateur de Dar Hammad[6], centre de recherche implanté à Alep, Syrie, confié à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO). Dar Hammad est destinée à la recherche scientifique sur la Syrie du nord, tout en favorisant les échanges culturels avec les chercheurs et les intellectuels syriens.
En 2017, l'Académie d'architecture lui décerne la médaille de l'archéologie[7].