Nom de naissance | Mariano Peyrou Tubert |
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Naissance |
1971 Buenos Aires, Argentine |
Activité principale |
Poète et traducteur |
Langue d’écriture | espagnol |
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Genres |
Mariano Peyrou, de nom complet Mariano Peyrou Tubert, né à Buenos Aires en 1971 et établi à Madrid depuis 1976, est un poète qui écrit en castillan, un musicien (saxophoniste) et un traducteur espagnol. Son œuvre apparaît dans différentes compilations ou anthologies de la poésie espagnole contemporaine.
Il est également traducteur depuis l'anglais, notamment de l'écrivain chinois Mo Yan, Prix Nobel de littérature en 2012, de Rainer Maria Rilke ou de Nick Cave.
Mariano Peyrou est né à Buenos Aires, en Argentine en 1971, mais sa famille migre à Madrid, en Espagne en 1976, après la mort de Francisco Franco, qui entraîna le processus de transition démocratique, et où il vit toujours aujourd'hui[1].
Licencié en anthropologie sociale, il a vécu dans la Résidence d'Étudiants avec une bourse d'études de création artistique.
En 2008, il participe à l'anthologie poétique Deshabitados, de Juan Carlos Abril, dans laquelle il se fait remarquer comme étant « celui qui expose avec le plus d'humilité et de lucidité la théorie anti-métaphysique post-moderne[2] » et qui propose de « laisser de côté le moi métaphysique pour donner plus d'espace au moi physique[3]. » Les poètes présents dans cette anthologie, bien qu'étant jeunes — condition si chère à T. S. Eliot, figure importante pour la poésie espagnole — ont déjà publié, et selon certains, on déjà commencé à faire histoire en réinventant le mot poétique et en prenant le pas sur la génération antérieure[2].
En plus de le traduire en 2007, Mariano Peyrou fait la critique de Mo Yan dans la presse espagnole[4].
Il est par ailleurs professeur de lettres et anime des ateliers d'écriture créative à l'Université pontificale de Comillas à Madrid[5].
En 2014, il s'aventure hors de la poésie et publie un recueil, La tristeza de las fiestas, de différents genres — nouvelles, théâtre, un entretien imaginaire, exercices de jeux verbaux —, tous autour de la thématique de l'amour. L'auteur cherche, tout en divertissant le lecteur avec des jeux de mots, des portraits surprenants ou des argumentations implacables de ses personnages, à créer un espace et un temps, à montrer des personnages tels qu'ils sont[6].
Après 2010 et Temperatura voz, Mariano Peyrou formalise à nouveau son travail poétique en 2015 avec le recueil Niños enamorados, qui a une approche plus intellectuelle et philosophique que son précédent — « de la poésie pour poètes » comme le définit El País[7].
En 2016, il publie son premier roman, De los otros[8].
Mariano Peyrou traduit toujours de l'anglais à l'espagnol, même si la langue originale est autre.