Massacres de Komsilga, Nodin et Soroe | |||
Date | |||
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Lieu | Komsilga, Nodin et Soroe, près de Thiou | ||
Victimes | Civils | ||
Morts | 170[1] | ||
Auteurs | Forces armées du Burkina Faso (suspecté) Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (suspecté) |
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Guerre | Insurrection djihadiste au Burkina Faso | ||
Coordonnées | 13° 48′ 08″ nord, 2° 39′ 25″ ouest | ||
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
Géolocalisation sur la carte : Afrique
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Les massacres de Komsilga, Nodin et Soroe sont commis le , pendant l'insurrection djihadiste au Burkina Faso.
Les massacres ont lieu en une seule journée, le , dans les villages de Komsilga, Nodin et Soroe, situés dans le département de Thiou, la province de Yatenga et la région Nord[1],[2].
Ils sont commis alors que la région est le théâtre d'affrontements entre l'armée burkinabée et les djihadistes[2]. Les violences débutent le 25 février, à 7 heures du matin, par une attaque des djihadistes contre des miliciens des VDP en périphérie de la ville d'Ouahigouya[2]. Dix miliciens sont tués[2]. À dix heures, l'armée lance une contre-attaque[2].
Le camp responsable des exactions à Komsilga, Nodin et Soroe n'est pas identifié[2]. Le 3 mars, RFI rapporte que les civils tués seraient « les victimes collatérales d'attaques et de contre-attaques entre terroristes et forces régulières », mais il est « impossible de dire avec certitude si les auteurs de ce massacre sont les terroristes ou les forces régulières qui auraient agi par représailles »[2].
Le 3 mars, le procureur de la ville d'Ouahigouya, Aly Benjamin Coulibaly, annonce que le bilan des tueries dans les villages de Komsilga, Nodin et Soroe, s'élèvent à 170 morts[1],[2]. Il ne précise pas qui sont leurs auteurs de l'attaque[1].
L'AFP indique pour sa part que selon des rescapés des dizaines de femmes et d'enfants en bas âge figurent parmi les victimes[1].