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Maurice Fingercwajg[1] ou Mojsze (Maurice) Fingercweig[2] (Varsovie, - , fusillé au fort du Mont-Valérien) est un soldat volontaire de l'armée française de libération (FTP-MOI / Groupe Manouchian).
Maurice Fingercwajg naît le à Varsovie, en Pologne. Il n'a pas trois ans quand ses parents se fixent à Paris.
Son père, ouvrier tailleur, travaille durement afin de nourrir sa famille. Le petit Maurice va à l'école et pourrait être un enfant heureux si, à l'âge de dix ans, il n'avait perdu sa mère.
Tout jeune, il est ouvrier tapissier.
Jacques, son frère aîné, qui est membre des Jeunesses communistes, exerce sur lui une grande influence. Aussi, en 1940, adhère-t-il à son tour aux J.C. où il est très actif.
Lorsque le 2e détachement (juif) des FTP immigrés s'organise au printemps 1942, Maurice y est un des premiers combattants. Son courage et son dévouement lui valent d'être muté dans les équipes de dérailleurs d'élite, sous le commandement de Manouchian, où il exécute de nombreuses actions hardies.
Lors des grandes rafles et persécutions antijuives, son père, ses deux frères, Jacques et Léon, sont déportés. Il reste seul au monde avec pour seule famille les combattants antifascistes.
En , il est arrêté par la 2e Brigade spéciale avec son chef, Manouchian, et traduit avec ses autres frères de combat au procès des 23[3]. Condamné à mort, il est fusillé au Mont-Valérien le .
La mention Mort pour la France est attribuée à Maurice Fingercwajg par le ministère des Anciens Combattants en date du [4].
Son nom figure sur l'« affiche rouge » éditée par les Allemands : « Fingercwejg, Juif polonais, 3 attentats, 5 déraillements ».
La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Allemands ont fait figurer sur l'Affiche rouge :