Mega est le nom du site web remplaçant le site d'hébergement de fichiersMegaupload, fermé par le FBI le .
Son lancement s'est fait le à 18 h 48 (UTC+1)[1], soit un an exactement après la fermeture du précédent service. À l'occasion de cet évènement, son fondateur, Kim Dotcom, a embauché le chef cuisinier Gianpaolo Grazioli pour créer un parfum de glace Méga[2].
D'après Kim Dotcom, Mega est plus rapide et plus sûr que son prédécesseur Megaupload. Cependant, dès le jour du lancement, des suspicions techniques apparaissent concernant la fiabilité et la sécurité de ce site[3],[4]. « Les feux sont au rouge pour un usage à orientation professionnelle, aux dires de la plupart des experts. »[5]. Mega a fort été critiqué à cause de son fonctionnement opposé par rapport à son prédécesseur, Megaupload.
Depuis , Kim Dotcom aurait quitté Mega à la suite de la prise de contrôle du service par un investisseur chinois connu pour fraude[6].
Kim Dotcom annonce le que le nom de domaine du remplaçant de Megaupload serait me.ga. Après quelques jours de buzz, le gouvernement du Gabon (propriétaire de l'extension .ga) par l'intermédiaire de Blaise Louembé, ministre de la Communication et de l'Économie numérique, censure et confisque le domaine sans négociation[7].
Lancement
Quelques jours avant le lancement du nouveau site, Kim Dotcom donne accès à certains journaux à une version béta privée. Ces journaux vont contribuer au succès du lancement du site Mega via de très nombreux articles dans la presse en ligne[8].
Kim Dotcom annonce sur le réseau social Twitter 100 000 inscriptions en moins d'une heure, et 250 000 en deux heures et plus de 1 000 000 en 24 h. Les serveurs ont été saturés pendant plusieurs heures.
Le premier jour d'activité, le succès médiatique est immédiat. Kim Schmitz revendique un million d'inscrits à son nouveau service, vingt-quatre heures après son lancement[9].
Comparaisons par rapport à son prédécesseur Megaupload
En 2013 Mega devient plutôt un stockage en ligne avec sauvegarde de nos données (concurrent de Onedrive, Dropbox, Box...) qu'un site de partage de fichiers comme l'était Megaupload. Les modifications annoncées sont:
La vitesse maximale de téléchargement de Megaupload était de 200 ko/s pour les non inscrits et 300 ko/s pour les inscrits, Mega ne dispose plus d'aucune limitation de vitesse. La vitesse d'upload est passée de 80 ko/s maximum à illimité avec Mega.
Auparavant, les utilisateurs devaient attendre 25 (si inscrit) ou 45 secondes (si non-inscrit) avant de pouvoir télécharger un fichier : ce temps d'attente est supprimé sur Mega.
Megaupload disposait de 3 publicités bannière plus 1 publicité pop-up par téléchargement, toutes les publicités ont été supprimées avec Mega.
Avant le temps d'attente entre deux téléchargements était de 45 minutes, limite abrégée avec Mega.
Le nombre de téléchargements simultanés était de 1 pour les non-premium avec Megaupload, Mega a retiré cette limitation.
Les téléchargements s'effectuent maintenant avec un chiffrement SSL 256b
Chaque utilisateur dispose de 20 Go d'espace de stockage gratuit, contre 200 Go pour Megaupload.
Une limite de bande passante a été mise en place, elle est de 5 Go de partage toutes les 6 heures pour les comptes gratuits et de 12 / 48 / 96 To par mois pour les comptes Pro I / II / III.
Chiffrement des données
D'après Kim Dotcom, les données hébergées sur ce service seront chiffrées en utilisant un chiffrementAES. Ainsi, il ne sera pas possible d'accéder au contenu d'un fichier sans en connaître la clé de chiffrement. La personne ayant hébergé le fichier étant la seule en possession de la clé, aucune autre personne n'est théoriquement censée pouvoir accéder au contenu du fichier. Cela représente un moyen pour Mega de se déresponsabiliser légalement sur le contenu des fichiers hébergés.
Cependant selon le blogueur spécialisé dans la sécurité informatique, bluetouff[10], cité par Le Monde[9]« le mécanisme de chiffrement serait également trop simple, donc trop prévisible », par conséquent : « le chiffrement n'est donc qu'une manière de protéger le service, moins ses utilisateurs. » En réponse, Kim Dotcom a promis 10 000 euros en récompense pour toute personne qui signalerait des failles de sécurité[11].
Nouvelle-Zélande
