Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
מאיר שלו |
Nationalité | |
Formation |
Université hébraïque de Jérusalem Hebrew University Secondary School (en) |
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à partir de |
Père |
Yitzhak Shalev (d) |
Parentèle |
Zeruya Shalev (cousine germaine) |
A travaillé pour | |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Bernstein () Prix du Premier ministre pour les écrivains hébreux () Prix Brenner () National Jewish Book Awards (d) () Pratt Prize (d) () Newman Prize () Chevalier des Arts et des Lettres () |
Meir Shalev (hébreu : מאיר שלו), né le dans le village de Nahalal en Galilée (Israël) et mort le à Alonei Abba (Galilée), est un journaliste et écrivain israélien.
Il a publié des romans, des essais et des livres pour enfants, dont certains sont traduits en français. Il a contribué régulièrement au journal Yediot Aharonot.
Meir Shalev est né à Nahalal en Israël. Plus tard, il vit à Ginosar. Il est le fils du poète Jérusalem Yitzhak Shalev et le cousin de l'auteur Zeruya Shalev. Il fait son service militaire dans la brigade Golani, considérée comme une troupe d'élite. Il sert comme chef d'escouade dans la compagnie de reconnaissance de la brigade. Il combat pendant la guerre des Six Jours et il est blessé par un tir ami durant son temps sous les drapeaux[1].
Il commence sa carrière en présentant des longs métrages satiriques à la télévision et à la radio. Il anime l'émission Erev Shabbat (Vendredi soir) sur la première chaîne israélienne. Son premier roman est publié en 1988.
Les premières œuvres publiées par Shalev sont des livres pour enfants[1]. Il écrit également des ouvrages de non-fiction, et une chronique hebdomadaire dans l'édition du week-end de Yediot Aharonot. Ses ouvrages font parfois appel au fantastique, souvent à l'humour et ont été traduits en 26 langues[1].
Engagé en faveur de la paix avec les Palestiniens et de la solution à deux États, il se montre très critique à l'égard de Benyamin Netanyahou[2]. En , il est signataire avec 34 autres personnalités littéraires dont sa cousine Zeruya Shalev, David Grossman, Orly Castel Bloom et Amos Oz d'une lettre adressée au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui demandant le non renvoi des personnes réfugiées originaires de l'Érythrée et du Soudan[3].
Meir Shalev meurt le à l’âge de 74 ans[1]. Il habitait à Jérusalem[2].