Michel Kaplan
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Fonctions
Directeur
Institut de recherches sur Byzance, l'Islam et la Méditerranée au Moyen Âge (d)
-
Sophie Métivier (d)
Président
Comité français des études byzantines (d)
-
inconnu
inconnu
Président
Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne
-
Yves Jégouzo (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directrice de thèse
Étudiants de thèse
Renaud Rochette (d) (), Bénédicte Lesieur (d), Estelle Cronnier (d), Benjamin Moulet (d), Sophie Métivier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales
Tout l'or de Byzance (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Michel Kaplan, né le à Neuilly-sur-Seine, est un historien médiéviste français, agrégé d'histoire et docteur d'État. Il est un byzantiniste spécialiste de l'histoire des mentalités, de l'espace rural et de l'hagiographie dans le monde byzantin.

Biographie

Élève de Paul Lemerle, Michel Kaplan commence sa carrière comme assistant, maître-assistant puis maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il y soutient sa thèse d'État en 1987 intitulée « Les hommes et la terre à Byzance du VIe au XIe siècle : propriété et exploitation du sol », y devient professeur d'histoire médiévale en 1988, et préside cette université de 1999 à 2004. Il prend sa retraite en 2015.

Ses travaux sur la ruralité ont contribué à faire évoluer la perception du monde des campagnes dans l'Empire byzantin. Il y développe l'idée d'une permanence des structures paysannes au travers des siècles, faisant remonter les origines d'une petite propriété paysanne dès le VIe siècle, soit avant les bouleversements des invasions arabes qui contraignent l'Empire byzantin à se replier territorialement et à faire évoluer ses structures au VIIe siècle. En cela, ils se distinguent de la vision jusque là traditionnelle qui estimait que ce sont ces bouleversements qui ont favorisé le développement de la petite propriété alors que l'aristocratie est contrainte de se transformer. Il fait valoir la permanence des modes d'exploitation des sols, reposant sur l'exploitation familiale, quelle que soit le régime de propriété de la terre et une productivité qui évolue peu.

De manière générale, ses travaux appuient le constat de la ruralité et du village comme éléments structurants de la société byzantine, tout au moins pour la période allant du VIe au XIe siècle, soit jusqu'à l'époque où l'aristocratie s'empare des terres précédemment tenues par la petite paysannerie. Il analyse ce processus comme ne modifiant pas le principe de l'exploitation familiale mais aboutissant à une baisse des revenus de l'État du fait des exonérations fiscales recherchées par les grands propriétaires fonciers, alors même que la petite paysannerie constituait la base de la fiscalité byzantine[1].

Fonctions

Publications

Références

  1. Elisabeth Malamut et Georges Sidéris, Le monde byzantin : Economie et société (milieu VIIe siècle - 1204), Belin, coll. « Belin sup histoire », (ISBN 978-2-7011-4406-1), p. 39-41, 92-93.

Annexes

Bibliographie

Liens externes