Mike Rylance est le fils d'un joueur de rugby à XIII, Ron Rylance (1925-1998) qui jouait pour Wakefield et pour l'équipe d'Angleterre dans les années 1940 et 1950[2]. Son père participe notamment à la victoire du club en finale de la Challenge Cup de 1946. À son enterrement, six joueurs du club (Neil Fox, Derek Turner, Peter et Don Fox, Don Robinson et Ian Brooke) porteront d'ailleurs son cercueil en terre[2].
Mike Rylance enseigne les langues modernes, dont le français, à la Queen Elizabeth Grammar School de Wakefield.
Dans les années 1990, Mike Rylance a signé des articles dans la revue « Treize Magazine » . Il y parle notamment du championnat anglais , dans des «Chroniques d'Outre-manche»[9]. Après la brève interruption de la publication du magazine, au début des années 2000, son nom n'apparait plus dans le sommaire et cela jusqu'à la disparition complète du mensuel.
Il rédige également des articles dans la presse treiziste anglaise. Dans le magazine «Rugby League World», il suit le XIII en France dans la rubrique «Treiziste diary»[10] (que l'on peut traduire par l'« agenda du treiziste »). Il semble bien connaître les problèmes du sport dans l'hexagone, raison pour laquelle il est parfois interviewé par les médias français[11].
Sa collaboration avec le magazine semble interrompue au milieu des années 2010[12], mais il poursuit son activité de journaliste pour l'hebdomadaire Rugby Leaguer & League Express (dans lequel il suit le championnat de France[13]) et pour le mensuel Forty-20. Il lui arrive également d'être interrogé par la presse française sportive sur le parcours des équipes anglaises en Super League[14].
↑Aimé Mouret, Le Who's who du rugby à XIII, Toulouse, Éditions de l'Ixcea, , 291 p. (ISBN978-2-84918-118-8), « Rylance Mike », p. 231
↑ a et b« Deuil », Treize Magazine, no 196, , p. 13 (ISSN0220-5807)
↑(en) « Mike Rylance », sur waterstones.com (consulté le )
↑(en) Peter Smith, « Rugby league great Malcolm Reilly ready for Red Shed Q & A », sur yorkshireeveningpost.co.uk, Yorkshire Evening Post, (consulté le ) : « An hour earlier, rugby League writer and historian Mike Rylance will talk about his new book, The Struggle and the Daring – the Remaking of French Rugby League, which follows on from The Forbidden Game and traces the history of French rugby league from the Liberation in 1944 to the present day, highlighting among many other things how the game restarted, the amazing exploits of the France team in the 1950s, the continuing struggle against rugby union and the present upsurge as a result of the Catalans’ success. »
↑Jean-François Fournel, « Avant la Coupe du monde, l’histoire brisée du rugby à XIII », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ) : « « Cette histoire est à peine croyable », s’exclame Michel Martinet, président de la Ligue Île-de-France, qui tient toujours à portée de main un exemplaire du livre Le Rugby interdit, l’ouvrage d’un Anglais, Mike Rylance, qui en a fait une chronique précise »
↑Mike Rylance, « Leeds : le leader de la Super League », Treize Magazine, no 200, , p. 34 (ISSN0220-5807)
↑(en) Mike Rylance, « Treiziste diary-with Mike Rylance : Toulouse still waiting », Rugby League World, no 401, , p. 67 (ISSN1466-0105)
↑Adrien Pécout, « Dragons catalans : « La plus grande réussite d’un club français de rugby à XIII » », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ) : « Et une belle lueur d’espoir, selon l’Anglais Mike Rylance, auteur d’un livre référence sur l’histoire tourmentée du rugby à XIII en France (Le rugby interdit, 2006), ancien responsable de l’hebdomadaire anglais League Express… et ancien professeur de français au lycée de Wakefield, en Angleterre. »
↑On constate que d'autres chroniqueurs comme Peter Bird ont pris la suite
↑(en) Mike Rylance, « Carcassonne and Catalans are top dogs : French Round-up with Mike Rylance », Rugby Leaguer & League Express, no 3176, , p. 23 (ISSN0962-1547)