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Molaire
Détails
Élément de
Éléments constitutifs
Molaire supérieure (d), molaire inférieure (d), dent de sagesseVoir et modifier les données sur Wikidata
Vascularisation
Identifiants
Nom latin
Dens molarisVoir et modifier les données sur Wikidata
MeSH
D008963Voir et modifier les données sur Wikidata
TA98
A05.1.03.007Voir et modifier les données sur Wikidata
TA2
910Voir et modifier les données sur Wikidata
FMA
55638Voir et modifier les données sur Wikidata
Une molaire humaine.

Les molaires (ou dents molaires) font partie des dents postérieures de la denture des mammifères. Ce sont les plus postérieures des dents postérieures et des arcades dentaires.

Types de molaires

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Humaines

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Un humain possède douze molaires définitives, six supérieures et six inférieures, et huit molaires lactéales, quatre supérieures et quatre inférieures.

Les quatre plus antérieures sont les premières molaires et juste derrière la deuxième molaire. La plus postérieure est la troisième molaire ou dent de sagesse inconstante

Les premières et deuxièmes molaires lactéales sont situées juste derrière les canines. Elle tombent entre 9 et 12 ans pour être remplacées par les prémolaires.

Les molaires définitives se situent derrière les deuxièmes prémolaires..

Leur couronne possède plusieurs cuspides.

Les dents molaires supérieures ont trois racines : deux racines vestibulaires et une racine palatine qui possèdent chacune leur canal.

Les molaires inférieures ont deux racines : une médiale et une latérale. Elles possèdent un canal large et aplati dans la racine latérale et deux canaux dans la racine médiale.

Elles ont une fonction masticatoire, servant à écraser la nourriture, et une fonction de calage postérieur de la mandibule, l'empêchant de glisser vers l'avant.

Autres animaux

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Les molaires changent considérablement d'une espèce à l'autre. Elles ont donc différents noms :

Pression

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Comme les prémolaires, elles supportent des pressions importantes[2] :

Composition interne

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Détail d'une molaire humaine. 1. Dent. 2. Émail. 3. Dentine. 4. Pulpe dentaire (5. pulpe caméral, 6. pulpe radiculaire). 7. Cement. 8. Couronne (9. cuspide, 10. sillon). 11. Collet. 12. Racine (13. furcation, 14. apex radiculaire,, 15. foramen apical). 16. Sulcus. 17. Parodonte. 18. Gencive (19. libre, 20. marginale, 21. attachée). 22. Ligament parodontal. 23. Os alvéolaire. 24. Nerfs et vaisseaux (25. dentaire, 26. parodontaux, 27. nerf alvéolaire).

Variations morphologiques

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Tubercule de Carabelli

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Tubercule de Carabelli
Le tubercule de Carabelli, également appelé péricône de Stelhin, ectocône de Chardin, tuberculum anomalum ou encore ectocône de Trihland[3] est une excroissance de l'émail formant un tubercule accessoire qui s'observe le plus souvent sur la face palatine de la première molaire maxillaire. L'utilisation de ce trait dentaire dans les analyses de biodistance (utilisées pour une inférence phylogénétique des arbres évolutifs) et l'anthropologie judiciaire est largement documentée[4].

Tubercule de Bolk

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Le tubercule de Bolk, également appelé parastyle de Dahlberg, a été décrit par Louis Bolk. Il s'agit d'une excroissance de l'émail située le plus souvent sur la face vestibulaire ou l'angle mésio-vestibulaire de la deuxième molaire maxillaire. Lorsqu'il est observé sur une première molaire mandibulaire, il est appelé protostylide de Dahlberg[5].

Galerie

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Voir aussi

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Notes et références

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  1. http://vertebresfossiles.free.fr/dentition/type_lophodontes.htm.
  2. « L'occlusion dentaire », sur seret-medecine.org (consulté le )
  3. Françoise Tilotta, Alain Lautrou et Gérard Lévy, Anatomie dentaire, Elsevier Masson, , 320 p. (ISBN 978-2-294-75849-2), p. 126
  4. (en) André Correia, Carla Pina, « Tubercle of Carabelli: A Review », Dent Anthropol J, vol. 15, nos 2-3,‎ , p. 18–21 (DOI 10.26575/daj.v15i2-3.171).
  5. Françoise Tilotta, Alain Lautrou et Gérard Lévy, Anatomie dentaire, Elsevier Masson, , 320 p. (ISBN 978-2-294-75849-2), p. 22, 132

Liens externes

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