En 1967, il réalise son premier film L'inspecteur Tahar. Puis en 1972, Les vacances de l’inspecteur Tahar et Sous le peuplier[3].
En 2012, il réalise son dernier long métrage "Harraga Blues", un drame social sur l'immigration clandestine[4]. Il remporte avec ce film, le prix du meilleur scénario au premier festival du cinéma de Saïdia[5].
Il est également l'auteur du premier vidéoclip algérien. En effet, il a réalisé et produit le clip d'une chanson de Boualem Chaker[6].
Il a également travaillé pour la télévision algérienne. Il a ainsi réalisé pour le petit écran, de nombreux documentaires et filmé le concert de Jacques Brel à Zeralda. Il est également considéré comme le précurseur de la caméra cachée à la télé algérienne[7].
Moussa Haddad est, selon les critiques cinéma, l'un des cinéastes qui ont marqué le cinéma algérien. L'acteur Ahmed Benaïssa estime l’œuvre de Moussa Haddad « profondément ancrée dans la société algérienne »[9]. Ali Fateh Ayadi a souligné qu'il a « beaucoup appris » de Moussa Haddad.