Création | |
---|---|
Disparition | |
Propriétaire |
MusiquePlus Inc. (CHUM Limited (1986-2007) RadioMutuel (1988-2000) Astral Média (2000-2013)) Remstar (2014-2019) |
Langue | |
Pays | |
Statut |
Spécialisée nationale privée |
Siège social |
MusiquePlus était une chaîne de télévision québécoise spécialisée de catégorie A appartenant à Groupe V Média. Initialement à vocation musicale, la chaîne a été fondée le par Moses Znaimer et Pierre Marchand qui y étaient respectivement producteur exécutif et directeur de la programmation musicale. Elle devient ainsi la première chaîne spécialisée francophone.
La chaîne change de nom le pour Elle Fictions, à la suite d'une entente commerciale avec le groupe français Lagardère Active, alors propriétaire de la chaîne Elle Girl en France[1].
En plus de diffuser des vidéoclips, la chaîne produisait et diffusait aussi des émissions reliées à la mode (Perfecto), au cinéma (Box-office), des jeux télévisés (Rockambolesque), aux voyages (YUL, Nabi), aux aventures (Les Aventures du Grand Talbot), aux parodies (Cinéma-Twit, Parodies sur Terre), jeux vidéos et nouvelle technologie (M. Net), aux sports (SPAM), à l'humour (Dollaraclip, Groulx Luxe), etc.
Plusieurs VJs étaient commandités pour leurs vêtements, bijoux ou coiffure, et étaient parfois demandés par les maisons de disque afin de réaliser des reportages ou entrevues avec des artistes de l'heure, que ce soit lors de leur passage à Montréal, ou encore dans d'autres pays. Les besoins ont diminué avec l'avènement de l'internet, et n'étaient plus nécessaires depuis la popularité des réseaux sociaux.
Le vidéoclip était un phénomène des années 1980. Peu après le lancement de la chaîne spécialisée MTV en , des émissions de vidéoclips sont apparus sur les réseaux de télévision et sur le câble, dont Good Rockin' Tonite (en) sur le réseau CBC, et le plus connu Friday Night Videos (en) diffusé sur le réseau NBC en fin de soirée après The Tonight Show, dès l'été 1983. Le réseau CBC programme aussi l'émission Video Hits animée par Samantha Taylor en semaine à 17 h à partir de l'automne 1984, alors que CFCF-TV programme l'émission Music Vision en semaine à 16 h entre l'hiver 1985 et l'été 1987.
Les émissions québécoises de vidéoclips remontent à , lors de la mise en ondes de l'émission Radio-Vidéo sur la chaîne câblée TVJQ de Vidéotron, produite par Pierre Marchand et animée par Normand Sauvé puis par Claude Rajotte à partir de l'automne 1983. Sur le réseau TVA, les vidéoclips étaient désormais utilisés lors de l'émission Jeunesse du samedi soir, devenu Pop Express. TVA a aussi organisé la Grande Nuit Vidéo le de 23 h à 6 h[2], animée par Marc Denis. Entretemps, la chaîne torontoise MuchMusic a été lancée à l'automne 1984. Peu après, des blocs de 30 minutes « MuchMusic » animés par Daniel Déry sont ajoutés à la programmation de TVJQ. Radio-Vidéo est retiré de l'horaire en .
MuchMusic s'interrogea longtemps sur le nom qu'ils allaient donner à la station montréalaise. Après avoir rayé de la liste des noms comme « MuchMusic en français! », ils optèrent pour la traduction littérale de MuchMusic[source secondaire souhaitée].
Le gala de lancement officiel a eu lieu au Spectrum de Montréal le avec les VJs Catherine Vachon, Marc Carpentier et Sonia Benezra. MusiquePlus s'installe dans un local au 3518 boulevard Saint-Laurent à Montréal avec un effectif d'une quinzaine d'employés, mais la mise en ondes est d'abord effectuée à Toronto. À l'époque, un employé devait apporter la cassette montée de quatre heures de programmation à Toronto[3]. Sur TVJQ, des blocs « MusiquePlus » ont remplacé les blocs « MuchMusic ». La programmation commençait à 20 h et se terminait à minuit, puis était rediffusée de minuit à 4 h. Sur le câble Vidéotron, MusiquePlus prenait la position de MuchMusic durant ces heures[4], alors que CF Câble lui a dédié une position. Sur le satellite Anik et les télédistributeurs qui l'utilisaient, il était partagé avec TVJQ.
À l'origine, la programmation consistait principalement à diffuser des vidéo-clips, mais celle-ci évolua au cours des années. Avant-gardiste, la chaîne adopta le style non conventionnel de MuchMusic et Citytv à l'époque. L'étroit local ouvert et vivant servait de bureau, de banque de données, et de plateau de tournage où l'animation pouvait se faire n'importe où, à la régie ou dans la rue. La caméra était constamment en mouvement et montrait les VJ (vidéo jockeys) sous plusieurs angles. Au lancement, les émissions suivantes étaient proposées :
En 1987, la chaîne ajoute deux nouvelles émissions. Nu Muzik débute en février, d'abord animée par Benoit Dufresne, puis par Claude Rajotte. Le premier Combat des clips le , Meet El Presidente de Duran Duran affronte Never Let Me Down de David Bowie[5]. La chanson Pour Some Sugar on Me de Def Leppard a la distinction d'être la championne pour environ 48 semaines, suivie en 1988 par Hangin' Tough et en 1990 par Step by Step des New Kids on the Block. L'émission a inspiré MuchMusic à lancer Combat Zone en 1991, mais un maximum de cinq semaines était imposé. Dès l'hiver 1988, Claude Rajotte anime l'émission de critique de disque À la plage.
Au lancement en 1986, seulement 24 vidéoclips francophones québécois étaient prêts à être diffusés en ondes, et le CRTC n'exigeait la diffusion que de 3 % de contenu francophone. L'influence de la chaîne a encouragé les artistes québécois à produire un vidéoclip de leurs nouvelles chansons, et pouvaient profiter du programme d'aide Démoclip. Dès 1988, MusiquePlus dédiait 25 % de sa programmation aux clips d'expression française. Chaque semaine, un comité présidé par Pierre Marchand visionnait les nouveaux vidéoclips reçus, mettait de côté les clips de mauvaise musique, piètre concept visuel, violence et sexisme. Les autres disposaient d'une rotation selon cinq niveaux (tous les jours, aux deux jours, aux trois jours, une fois par semaine, ou catalogue).
MusiquePlus était l'extension francophone du permis de MuchMusic et avait reçu comme mandat d'offrir le même service en français dans les deux ans. En 1987, son existence est contestée par un groupe du nom de MTVQ qui a proposé auprès du CRTC de lancer une chaîne vidéo-musicale entièrement québécoise[6]. Radiomutuel et CHUM Limited s'associent et déposent une demande de licence pour diffuser 24 heures sur 24, obtenue en [7]. À la suite de cette même audience publique du CRTC, trois autres chaînes spécialisées francophones sont approuvées, TV5, le Réseau des sports et le Canal Famille. MusiquePlus déménage en au 209, rue Sainte-Catherine Est[6], un grand local de 13 000 pi2 avec de grandes vitrines où les passants pouvaient voir l'intérieur du studio.
La chaîne est lancée le , et pouvait compter sur son équipe de VJs Sonia Benezra, Claude Rajotte, Paul Sarrazin, Natalie Richard et Benoit Dufresne, et employait une centaine de personnes. Son slogan devient alors « La télévidéo en stéréo, câble 20, partout au Québec ». La diffusion commence à 14 h et se termine à 22 h, et le bloc de huit heures est répété durant la nuit et la matinée. Du lundi au vendredi à 18 h 30, l'émission Fax : L'InfoPlus est le rendez-vous de l'actualité musicale. La plupart des émissions lancées en 1986 diffusées à 21 h sont déplacées à 19 h. Rock en bulle est déplacé à 21 h. Le vendredi soir à 22 h, l'émission VidéoDanse présente deux heures de vidéoclips conçues pour la danse. L'émission En ligne est proposée une fois par mois, où un artiste invité reçoit des appels en ondes.
Le guichet VoxPop a été installé à l'automne 1989 au coin de Sainte-Catherine et Hôtel de ville (l'actuelle entrée du 201), où les passants déposaient 1 $ pour se faire filmer et faire leur demande spéciale qui sera diffusée dans l'émission du même nom[8], dont les profits sont versés à une œuvre de charité. Un guichet similaire, Speakers Corner (en), a été installé à Toronto à l'extérieur des studios de MuchMusic et Citytv.
De nombreux artistes internationaux en tournée de promotion faisaient un arrêt obligatoire dans les studios de MusiquePlus, rassemblant foule devant les fenêtres, bloquant parfois le trafic de la rue Sainte-Catherine. Au cours des entrevues en direct, les VJs bilingues posaient leurs questions et traduisaient par la suite. Lorsque ces entrevues étaient réutilisées plus tard, les traductions étaient sous-titrées. Les artistes francophones étaient aussi invités dans les studios pour présenter leur nouveau vidéoclip. Les VJs étaient aussi invités à prendre l'avion à plusieurs destinations (Los Angeles, Londres, New York, Paris, etc.) afin de réaliser une entrevue.
Avant-gardiste, Roch Voisine, au sommet de sa popularité, passe 24 heures en direct dans les studios de MusiquePlus les 12 et . Pour terminer la décennie, MusiquePlus diffuse en continu durant 46 heures, du à 20 h au à 18 h, un top 500 des vidéoclips de la décennie basés sur « la créativité, l'esthétisme, le synopsis et finalement l'impact que le vidéoclip a pu avoir sur la vente de microsillon »[9]. Le clip Sledgehammer de Peter Gabriel était no 1.
De nouvelles émissions se sont ajoutées au cours des années, dont Dadabiz de 1990 à 1992, un montage des bloopers de la semaine ; Rockambolesque : Le Quiz à l'automne 1991 animé par Denis Talbot ; Perfecto dès avec Stéphane Le Duc, puis Ariane Cordeau dès 1995, dans le monde de la mode, rediffusée par Radio-Canada, TFO et TV5 Monde ; RapCité animé par KC LMNOP dès l'automne 1992 pour une seule année ; ainsi que Québec Plus, tourné dans la ville de Québec, animé successivemenet par Dany Martel (1992-93), Caroline de la Ronde (1993-94), Philippe Fehmiu (1994-1997).
MusiquePlus a produit deux émissions de récompenses, le VidéoGala, le premier célébré dans la rue et diffusé en direct le [10], le deuxième, enregistré d'avance en studio, diffusé le [11].
De 1990 à 2019, une série de compilations Danse Mix/Danse Plus annuelle apparaît chez les disquaires, il s'agit de la même série de compilations MuchDance (en) de MuchMusic dont la pochette a été adaptée pour le marché québécois. Pour la musique rock, une série de compilations Big Shiny Tunes (en) a été mise sur le marché de 1996 à 2009.
Sonia Benezra quitte MusiquePlus en afin d'animer une émission quotidienne à TQS[12], mais reviendra à l'automne 1997 à l'ouverture de MusiMax. Juliette Powell joindra l'équipe fin [13].
L'automne 1993 marque plusieurs nouveautés[14], dont Le Cimetière des CD, critique de disques par Claude Rajotte ; Cinémaclip, des bandes-annonces de films ; Rage, de la musique alternative ; Les Aventures du Grand Talbot, par Denis Talbot, série de reportages au Québec ou ailleurs, démystifie des métiers et nous montre l'arrière-scène de certains endroits, entrecoupés de parodies montées par Alain Simard ; Bouge de là, animé par Juliette Powell jusqu'en 1996 (puis par Abeille, Zen, Philippe Fehmiu), le studio de MusiquePlus se transforme en piste de danse, DJ invités, prestations en direct, smart drink… l'émission devient Bouge au printemps 1998 ; et Clip postal, des vidéoclips de la francophonie. Quelques dimanches soir, Denis Talbot lança la Loto-Talbot et recevait des appels en ondes où chaque personne donnait un numéro qui, constitué, identifie le numéro d'une cassette contenant un vidéoclip qui allait être ensuite joué en ondes.
À l'automne 1994, le bloc de huit heures produit en direct fut déplacé de midi à 20 h.
MusiquePlus reçoit en studio les trois chefs de parti avant les élections générales québécoises de 1994 du dans trois émissions spéciales Politiquement Direct animées par Geneviève Borne[15]. L'expérience politique est notamment répétée pour le Référendum québécois de 1995[16].
Fin 1994, Rogers Cable décide de rayer MusiquePlus de sa grille analogique en Ontario le afin de faire place au lancement en janvier de six nouvelles chaînes anglophones ainsi que RDI, jugeant « qu'il y avait doublage entre MusiquePlus et la chaîne anglophone MuchMusic. Ces deux chaînes représentent souvent les mêmes vidéoclips. »[17]. Cette décision, ainsi que le déplacement de MétéoMédia et TV5 dans un forfait payant, a été contestée à la Chambre des communes durant plusieurs jours, mais le Ministre des Communications Michel Dupuy n'est pas intervenu[18]. En parallèle, trois étudiants de l'école secondaire Garneau à Orléans (Ontario) ont déposé au CRTC une pétition de 3000 signatures et 1200 lettres de protestation[19]. Rogers reconnaît son erreur le et rétabli MusiquePlus au canal 44[20].
Le , le CRTC a approuvé la demande de MusiquePlus pour le service MusiMax[21], visant un public adulte. Besoin de studios plus grands, MusiquePlus emménage à l'automne 1997 au 355 rue Sainte-Catherine Ouest, au rez-de-chaussée. MusiMax est lancé le , installé au deuxième étage. Le guichet VoxPop est aussi déménagé, mais démantelé au cours des années 2000. Sur le câble Vidéotron, MusiquePlus est déplacé du canal 20 au 30, devenant accessible qu'aux abonnés à Télémax[22].
À l'été 1999, MusiquePlus lance le premier concours VJ recherché[23], qui sera repris plusieurs fois durant les années 2000. Les cinq finalistes étaient Rebecca Makonnen, Virginie Coossa, Dominic Lavigne, Nabi-Alexandre Chartier et Pascal Nguyen[24]. Nabi a remporté la finale[25], alors que Rebecca Makonnen est devenue journaliste culturelle à MusiquePlus[26], et Virginie Coossa a été embauchée un an plus tard afin de prendre le relais à l'animation une émission sur la mode, D.[27],[28], aussi diffusée à Télé-Québec.
À la fin 1999, Astral Media a fait l'acquisition de Radiomutuel, transférant ses parts dans MusiquePlus Inc.
Inspiré du Top 500 diffusé à la fin 1989, MusiquePlus diffusée le Top 90 des meilleurs vidéoclips de la décennie le .
Dans les années 2000, la programmation demeure majoritairement musicale. Des émissions de sport extrême sont produites, ainsi que des émissions animées par des humoristes. Le passage de Louis-José Houde a donné naissance à Dollaraclip, et celui de Patrick Groulx celui de Le Groulx Luxe : C'est n'importe quoi!.
En 2000, MusiquePlus dépose une demande de licence auprès du CRTC pour Perfecto, La Chaîne[29]. Elle ne sera jamais lancée en raison de la faible adoption de la télévision numérique au Québec.
La licence de MusiquePlus est renouvelée à l'automne 2001 pour sept ans, exigeant un minimum de 50 % en vidéoclips[30].
À l'automne 2001, MusiquePlus donne la chance à des aspirants VJ à l'émission VJ d'un jour. Parmi la vingtaine de participants désormais célèbres : Izabelle Desjardins, Anouk Meunier et Annie-Soleil Proteau[31].
À l'automne 2005, un deuxième concours VJ recherché est lancé lorsque que Nabi-Alexandre Chartier est affecté à Paris, France[32]. Le concours est intégré à l'émission Plus sur commande. Mathieu Marcotte a remporté le concours parmi 24 finalistes[33].
En , CTVglobemedia a annoncé son intention de faire l'acquisition de CHUM Limited, avec l'intention de se départir de leurs parts. Le , Astral Media achète les parts restantes et devient unique propriétaire de MusiquePlus dès septembre[34]. Entretemps, Pierre Marchand annonce son départ de la station le [35].
Désormais devenu propriétaire à part entière, Astral Media a effectué une restructuration majeure de MusiquePlus. La haute direction voulait en effet faire de MusiquePlus une référence pour les jeunes adultes, jusqu'ici négligés au profit des adolescents. La programmation précédente étant principalement axée sur les télé-réalités, on souhaite redonner à la musique sa place au cœur de la grille horaire. Certaines émissions, dont Coup de foudre et BO2, ont donc été retranchées de l'antenne. De plus, le rôle des VJ sera reconsidéré. Le logo a été changé pour le lancement de la programmation d'automne 2008. C'est le que le changement s'est produit. L'émission qui a remplacé Plus sur commande, MP6, fut retirée des ondes au retour du congé des fêtes 2008, le à cause d'un manque d'audience (les cotes d'écoutes étaient peu élevées). Elle fut remplacée par RAM, un jeu-questionnaire.
Au printemps 2007, MusiquePlus lance un troisième concours VJ recherchée, ouvert qu'aux femmes afin de remplacer Izabelle. Seulement dix finalistes ont été retenues parmi plus de 600 candidates inscrites. Organisée les fins de semaine sous forme de téléréalité dans un loft bâti dans les studios de MusiquePlus, sous l'œil de caméras web (via Vidéotron), l'émission animée par Chéli Sauvé-Castonguay et Mathieu Marcotte débute le , dont une candidate est éliminée par semaine. Les candidates : Éloïse Boies[36],[37] (10), Navin Habibi[38] (9), Yohana (8), Anne-Laurence (7), Michelle (6), Annie-Soleil Proteau[39] (5), Tamy Emma Pépin (4), Caroline Brouillet (3), Myriam Villeneuve[40],[41] (2) et Valérie Roberts (1).
Un quatrième concours VJ recherché est lancé à l'automne 2009. Parmi 400 candidatures reçues, douze participants se sont retrouvés à la finale : Fannie Poupart, Gabriel Roy, Geneviève Lefebvre Tardif, Laïla Tremblay, Nicolas Ouellet, Olivier Duclos, Stéphanie Gagnon, Thara Tremblay-Nantel, Yanic Parent, Karl Hardy (3), Frédéric Bastien Forrest (2) et Tatiana Polevoy (1)[42].
Le , Bell Canada annonce en prévision de son achat des actifs d'Astral, qu'elle se départirait de MusiquePlus et MusiMax[43], qui seront mises aux enchères. Le , V Media (Remstar) conclut une entente avec Bell Media afin d'acquérir MusiquePlus et Musimax, sous approbation du CRTC[44]. La transaction a été approuvée le [45].
Le cinquième et dernier concours VJ recherché a eu lieu à l'automne 2013, intégré à l'émission Top Musique[46]. Parmi les finalistes : Sandra Sirois, Pamela Bou Merhi, Kelly Léonardo, Simon Leclerc, Jean-Philippe Dupuis, Marie-Ève Duguay, Karolane Ducharme, Léa St-Jacques et Stéfanie Côté (1).
En , les nouveaux propriétaires mettent fin à l'émission M.Net, et à l'émission Buzz au printemps 2015.
Le , Groupe V Média lance la programmation du nouveau MusiquePlus qui tourne désormais autour de quatre piliers : la musique, la fiction, l'humour et la téléréalité. Des blocs de vidéoclips sont ajoutés : MP Pop, MP Hip Hop, MP Franco, MP Alternatif, MP Rock, MP Club, etc. et programmés durant la nuit et en matinée, de 1 h à 10 h. Les vidéoclips sont abandonnés un an plus tard. La production interne est ensuite éliminée, privilégiant les acquisitions, MusiMax devient Max, une chaîne de séries et de films, alors que le studio sur la rue Sainte-Catherine est offert en location pour plateau de tournage.
Le , Groupe V Média annonce via un article du chroniqueur Richard Therrien la fin de MusiquePlus à la fin du mois d'août de la même année. La chaîne sera remplacée par une chaîne à destination du public féminin[47].