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National Endowment for the Arts
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaines d'activité
Siège
Pays
Organisation
Directeurs
Roger L. Stevens (en), Nancy Hanks (en), Livingston L. Biddle (en), Frank Hodsoll (en), John Frohnmayer (en), Jane Alexander, Bill Ivey (en), Michael P. Hammond (en), Dana Gioia (en), Rocco Landesman (en), Joan Shigekawa (en), R. Jane Chu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Récompenses
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Le National Endowment for the Arts (NEA), signifiant en français Fonds national pour les arts, est une agence culturelle fédérale des États-Unis. Elle est chargée d'aider les artistes et les institutions culturelles du pays. Elle fut créée en 1965 par une loi votée par le Congrès américain comme agence indépendante du gouvernement des États-Unis.

L'actuelle présidente est Mary Ann Carter.

Ses bureaux se trouvaient jusqu'en 2013 dans l’Old Post Office Pavilion, à Washington D.C..

Histoire

Old Post Office Pavilion, l'ancien siège du NEA à Washington DC.

Contexte

Il n'existe aucun ministère de la Culture aux États-Unis et la culture est l'affaire des autorités locales et de la société civile ; la culture doit être indépendante du pouvoir et de la bureaucratie pour assurer la liberté des artistes. Cependant, les présidents qui se sont succédé dans la deuxième moitié du XXe siècle n'ont pas tous été indifférents aux problèmes culturels. Eisenhower crée par exemple le National Cultural Center à Washington DC, qui sera rebaptisé John F. Kennedy Center for the Performing Arts après l'assassinat de Kennedy.

La création du NEa intervient également dans le contexte de la Guerre froide qui oppose l'Union soviétique aux États-Unis : la compétition est idéologique, militaire et technologique, mais elle affecte également le domaine culturel. L'URSS envoie le premier homme dans l'espace et s'autoproclame patrie des intellectuels et des artistes[1]. L'art devient un moyen de propagande dans les deux camps. Le gouvernement fédéral prend le contre-pied du modèle soviétique : il n'y aura pas de ministère de la culture centralisé et l'art américain sera encouragé à se développer et à se diffuser dans le monde. Pour pallier la crise financière que traversent de nombreux musées et théâtres, les subventions seront néanmoins distribuées.

Débuts du NEA

L'idée d'une agence culturelle aux États-Unis est apparue sous la présidence d'Eisenhower, mais le projet d'un Conseil national pour les Arts fut finalement rejeté par le Congrès. Sous la pression des syndicats d'artistes et d'écrivains, Lyndon Baines Johnson (président de 1963 à 1969) décide de mettre en place une institution subventionnée par des fonds fédéraux mais indépendante du gouvernement. La loi est promulguée le [2]. Elle est complétée en 1965 par la création de la National Foundation on the Arts and the Humanities.

L'agence du NEA n'est pas conçue pour être un ministère : elle fonctionne comme une organisation à but non lucratif et repose en grande partie sur la philanthropie.

Apogée dans les années 1970

Dans les années 1970, le NEA devient une agence importante pour la culture et les arts aux États-Unis. Son budget augmente pour atteindre 100 millions de dollars en 1977[3]. En 1980, 245 personnes sont employées à temps plein[3].

Les divers programmes du NEA permettent de distribuer des subventions, des bourses aux artistes, des aides aux agences culturelles locales[4]. Le Museum Program soutient les musées, le Folk Art Program promeut l'artisanat, le programme Artists in School tente de développer l'art à l'école[5].

Déclin de l'institution

Dans les années 1980, l'arrivée au pouvoir des conservateurs, la réactivation de la Guerre froide et le réveil de l'évangélisme accompagnent les culture wars : ces polémiques et ces tensions se déclenchent à la suite d'expositions de photographies controversées et financées par le NEA. Les photographies ont pour sujet l’homosexualité et représentent des scènes érotiques, pornographiques et sadomasochistes (Robert Clark Young, Robert Mapplethorpe). Les associations conservatrices combattent des œuvres telles que Piss Christ d’Andres Serrano, une photographie représentant un crucifix plongé dans l’urine de l’artiste[6]. La pièce de Terrence McNally Corpus Christi prête à polémique car elle propose un Jésus ayant des relations homosexuelles avec ses disciples[7]. Les culture wars provoquent la censure d'œuvres financées par le NEA. Une clause anti-obscénité est mise en place pour tout artiste souhaitant recevoir des aides fédérales.

Une loi de impose de tenir compte de la diversité culturelle dans les actions du NEA[8].

Liste des directeurs du NEA

  1. Roger L. Stevens, 1965-1969, nommé par Lyndon B. Johnson
  2. Nancy Hanks, 1969-1977, nommée par Richard M. Nixon
  3. Livingston L. Biddle Jr., 1977-1981, nommé par Jimmy Carter
  4. Frank Hodsoll, 1981-1989, nommé par Ronald Reagan.
  5. John E. Frohnmayer, 1989-1992, nommé par George H. W. Bush
  6. Jane Alexander, 1993-1997, nommée par Bill Clinton
  7. Bill Ivey, 1998-2001, nommé par Bill Clinton
  8. Michael P. Hammond, 2002, nommé par George W. Bush
  9. Dana Gioia, 2003-2009, nommé par George W. Bush
  10. Patrice Walker Powell, 2009 (intérim), nommé par Barack Obama
  11. Rocco Landesman, 2009-2012, nommé par Barack Obama
  12. Joan Shigekawa, 2012-2014, nommée par Barack Obama
  13. R. Jane Chu, depuis 2014, nommée par Barack Obama
  14. Mary Anne Carter, depuis 2019, nommée par Donald Trump[9]

Notes et références

  1. F. Martel, De la culture en Amérique, 2006, p. 32.
  2. F. Martel, op. cit., p. 80.
  3. a et b F. Martel, op. cit., p. 165.
  4. F. Martel, op. cit., p. 154.
  5. F. Martel, op. cit., p. 159.
  6. F. Martel, op. cit., p. 240.
  7. F. Martel, op. cit., p. 254.
  8. F. Martel, op. cit., p. 481.
  9. (en) « Mary Anne Carter Confirmed by Senate as Chairman of National Endowment for the Arts », sur NASAA (consulté le )

Pour approfondir

Bibliographie

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