Neuralink | |
Création | |
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Fondateurs | Elon Musk et Jared Birchall (en) |
Siège social | Pioneer Building (en) |
Directeurs | Elon Musk (depuis ) et Jared Birchall (en) (depuis ) |
Activité | Neurotechnologie |
Effectif | 300 ()[1] |
Site web | neuralink.com |
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Neuralink est une start-up américaine neurotechnologique qui développe des implants cérébraux d'interfaces directes neuronales, cofondée par Elon Musk et l’équipe fondatrice (Ben Rapoport, Dongjin Seo, Max Hodak, Paul Merolla, Philip Sabes, Tim Gardner, Tim Hanson, Vanessa Tolosa) en 2016[2],[3]. Son siège est situé à San Francisco[3].
La société vise à développer des composants électroniques pouvant être intégrés dans le cerveau, par exemple pour augmenter la mémoire ou piloter des terminaux, et éventuellement pour mieux marier le cerveau et l'intelligence artificielle[4],[5],[6].
Lors d'une présentation effectuée par Elon Musk, l'implant mesurait 23 mm de diamètre pour 8 mm d'épaisseur[7]. Une taille réduite qui devrait permettre à la puce d'être implantée facilement, en ne laissant qu'une petite cicatrice sous le cuir chevelu[7].
En , Elon Musk a expliqué que la société avait déjà greffé des capteurs dans le cerveau d'un singe qui a été surnommé Bastien pour lui permettre de contrôler mentalement un ordinateur[8].
Fin août 2020, Neuralink a présenté en direct une truie nommée Gertrude possédant une puce implantée dans le cerveau qui transmet ses signaux neurologiques[9].
Neuralink arrête sa collaboration avec l'Université de Californie à Davis en 2020, et rapatrie les singes dans ses locaux où se poursuivent les expérimentations[10].
Le 9 avril 2021, l'entreprise d'Elon Musk a diffusé une vidéo d'un singe jouant au jeu Pong par la pensée[11].
Neuralink avait l'intention de commencer à travailler avec des sujets de tests humains en 2020, grâce à des collaborations avec des neurochirurgiens de Stanford et d'autres institutions[12].
Un projet d'implantation de micro-électrodes chez une personne paralysée pour cause de lésion de la moelle épinière, en préparation, pourrait être expérimenté, si la Food and Drug Administration donne son autorisation[8].
Le 25 mai 2023, Elon Musk annonce avoir obtenu l'autorisation de la FDA de tester ses implants sur des cerveaux humains[13],[14],[15].
Le 29 janvier 2024, Elon Musk annonce que Neuralink avait implanté avec succès un dispositif Neuralink chez un humain la veille. Elon Musk a déclaré que le patient se rétablissait et a ajouté « Les premiers résultats montrent une détection prometteuse des pics neuronaux. »[16].
Le 20 mars 2024, Neuralink a présenté la personne qui avait reçu l'implant Neuralink comme étant Noland Arbaugh, 29 ans, via une diffusion en direct sur X. Arbaugh était devenu tétraplégique après avoir subi un accident de plongée ; luxant ses vertèbres C4 et C5. Plus tard dans la diffusion en direct, Noland a démontré sa capacité à déplacer « par télépathie » un curseur sur un écran d’ordinateur pour lui permettre de contrôler la musique et de jouer à des jeux tels que les échecs. Noland a exprimé son soutien à l'implant pour améliorer considérablement sa qualité de vie[17]. Il reconnaît que l'appareil n'est pas encore parfait, mais il est enthousiasmé par l'avenir et pense que cela a déjà changé sa vie de manière significative[18].
Une plainte a été déposée en septembre 2020 par le PCRM (Physicians Committee for Responsible Medicine (en)) contre Neuralink et Université de Californie à Davis, où les expérimentations animales ont eu lieu, leur permettant d'avoir accès aux documents décrivant les expérimentations[10].
Le PCRM dépose une nouvelle plainte en 2022 pour maltraitance animale du fait de la souffrance et la mort de plusieurs singes à la suite d’expériences entre 2017 et 2020[10]. Cette plainte leur permettrait également d'accéder aux photos et vidéos des expérimentations auxquelles l'association n'a pas pu avoir accès jusqu'alors. Neuralik confirme l'euthanasie de six singes, un à cause d'une mauvaise réaction à BioGlue, un autre parce que son implant était défectueux, et quatre autres suite à des infections[19].
En décembre 2022, l'agence Reuters révèle qu'environ 1 500 animaux seraient morts lors des expérimentations de Neuralink depuis 2018, et qu'une enquête fédérale est en cours concernant les maltraitances animales. La pression que mettrait Elon Musk sur ses employés pour obtenir des résultats rapidement serait notamment en cause, provoquant des erreurs humaines lors d'actes chirurgicaux précipités[20],[21].
Elon Musk annonce aussi que son projet permettra de soigner l'autisme et la schizophrénie, ce qui suscite des critiques et du scepticisme[22]. La National Autistic Society britannique répond que, l'autisme n'étant pas une maladie, mais un aspect fondamental de l'identité des personnes concernées, il ne peut être soigné par l'implant de Neuralink[23].