Face A | Non, je ne regrette rien/Les Mots d'amour |
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Face B | Jérusalem |
Sortie | Décembre 1960 |
Enregistré |
Novembre 1960 |
Format | 45 tours EP |
Auteur | Michel Vaucaire |
Compositeur | Charles Dumont |
Label | Columbia (ESRF 1303) |
Non, je ne regrette rien est une chanson composée en 1956 par Charles Dumont, sur des paroles de Michel Vaucaire. Elle est enregistrée pour la première fois par Édith Piaf le et sort en décembre[1]. Elle fait partie des chansons les plus connues de la chanteuse dans le monde et se classe no 1 des ventes en France, aux Pays-Bas, en Belgique[2] et au Canada[3].
L'interprète se souvient de son passé, du bien comme du mal et affirme, en faisant table rase du passé, à propos de ses souvenirs, de ses amours, de ses chagrins, de ses plaisirs : « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien », avant de conclure : « car ma vie, car mes joies, aujourd'hui, ça commence avec toi. »
Piaf a dédié son enregistrement à la Légion étrangère[4]. En effet à l'époque de l'enregistrement, la France était engagée dans la guerre d'Algérie (1954–1962). La Légion, qui suivit le putsch des généraux du contre le général de Gaulle, a adopté la chanson à cette époque[5]. La chanson reste populaire à la Légion. Elle a également été reprise comme hymne par les partisans de l’Algérie française[6]. Le titre fut numéro un du hit-parade français durant une semaine à partir du [7], puis est revenu en tête du hit-parade à partir du durant trois semaines[7].
Lorsqu'Édith Piaf a entendu la chanson pour la première fois, elle aurait déclaré avec émotion devant nombre de ses proches ainsi que devant les auteurs de la chanson « C'est moi, c'est ma vie ! ». À l'époque, l'Olympia était à deux doigts de la faillite. Bruno Coquatrix avait demandé de l'aide à Jacques Tati et à Édith Piaf pour garder l'Olympia. Celle-ci, très malade à l'époque et très faible physiquement, avait d'abord refusé ; mais c'est en écoutant la chanson de Michel Vaucaire et de Charles Dumont chantée par Anne Chapelle (1919-1985) qu'elle a changé d'avis et rappelé Coquatrix pour accepter une série de représentations, ce qui a sauvé l'Olympia[8],[réf. obsolète]. Cette anecdote a été utilisée dans le film La Môme.
Classement d'Édith Piaf (1960-1961) | Meilleure
position |
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France[9] | 1 |
Pays-Bas | 1 |
Wallonie | 1 |
Québec[3] | 1 |
Suisse alémanique | 5 |
Région flamande | 6 |
Italie[10] | 8 |
Cette chanson a été reprise par de nombreux artistes dont :
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb. Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici. Au Royaume-Uni, la chanson a été associée à l'ex-chancelier de l'Échiquier du Parti conservateur Norman Lamont, qui a déclaré avoir chanté la chanson dans son bain dans la nuit où le pays s'est retiré du Mécanisme de taux de change européen en 1992, un événement connu sous le nom de « Vendredi noir ». Plus tard, Lamont a cité la chanson pour résumer sa carrière politique[15].
La chanson apparaît également dans le roman Le Camp des saints et dans de nombreux films :