Marin Karmitz précise : « C'est, au départ, une commande d'un laboratoire pharmaceutique, qui lançait un médicament censé soigner l'alcoolisme. Après une tentative de documentaire que j'ai laissé tomber, j'ai pensé à Marguerite, que je savais très proche des problèmes d'alcool. Comme elle sortait d'une cure de désintoxication, elle avait envie d'en parler et a élaboré une première version de Nuit noire Calcutta »[1].
Dans son ouvrage consacré à Marguerite Duras[2], Laure Adler écrit que pendant la rédaction du scénario de Nuit noire, Calcutta « Marguerite boit de plus en plus pour mieux décrire cet alcoolique qui ne trouve pas ses mots » : cette affirmation est démentie par Marin Karmitz et Jean Vallier, auteur de C'était Marguerite Duras[3] ; ce dernier note que Marguerite Duras avait alors cessé de boire depuis plusieurs mois.
Notes et références
↑Christophe Carrière, « Sous Marin, Karmitz », L'Express, 30 avril 2003