De 1943 à 1946, il étudie la céramique et la sculpture à l'École nationale supérieure d'architecture et des arts décoratifs de « La Cambre », à Bruxelles[3].
De 1984 à 1987, il est responsable de la chaire Lamar Dodd à l'Université de Géorgie (États-Unis)[3]. Et enfin, en 1987, il est membre de l'Académie royale de Belgique (classe des Beaux-Arts et des Lettres).
Philippe Dasnoy dit de lui que c'est un « Individualiste, obstiné et téméraire, Olivier Strebelle a, dans sa vie, comme dans son œuvre, cultive le risque comme ingrédient indispensable. Il a gardé de son enfance un intérêt pour la figuration tout en restant à l'écart de toutes appartenances spirituelles ou esthétiques. Faire de sujets des objets (grands si possible), est resté sa prédilection. Avant le bronze et l'acier, la terre et la neige furent les sources de son inspiration »>[5].
Son œuvre
Toutes les œuvres[6],[7],[8] d'Olivier Strebelle sont conçues en étroite relation avec son environnement, que ce soit sous forme d'objets, de paysages voire de spectacles. Dans toute son œuvre, on peut rencontrer une réelle symbiose entre l'art et la nature.
1958 : Le Cheval Bayard, ce bronze incrusté de céramique, de 5 m sur 12,5 m a figuré sur le site de l'exposition universelle à Bruxelles avant de rejoindre Namur en 1958, juste après l'expo[réf. nécessaire].
Son œuvre Flight in Mind fut endommagée lors de l'attentat à l'aéroport de Bruxelles, le . Les gestionnaires de l'aéroport, en accord avec l'artiste, ont décidé de ne pas la restaurer. Elle en gardera les stigmates et devrait faire partie d'un lieu de commémoration aux victimes[13].